Decazeville : le préfet soutient la révitalisation du centre bourg

Le projet de revitalisation du centre bourg de Decazeville et de développement du territoire qui a été retenu dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêts (AMI) en novembre 2014 va entrer dès le début du mois de février dans une nouvelle séquence de travail. Depuis deux mois, les référents du dossier, qu’il s’agisse des élus, des techniciens et ou des cabinets spécialisés, ont procédé au diagnostic urbain, économique, social, immobilier et habitat à l’échelle du territoire communautaire et analysé ses spécificités en matière notamment immobilière (visite d’une centaine d’immeubles sur le périmètre concerné).

Dès février donc, il sera question de définir le projet urbain: organisation urbaine, circulation, espaces publics, programmation habitat et procédures, enjeux en terme de développement durable, stratégie commerciale, et rédaction d’un cahier de sensibilisation architecturales et paysagères. Le timing est un peu serré car, dès le mois de mai, le projet de convention devrait être mis à disposition du public, afin que la convention ou contractualisation puisse être signée avec l’État et l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) un mois plus tard, soit dès le mois de juin.

Louis Laugier, préfet de l’Aveyron, était lundi à Decazeville pour faire un point d’étape avec les élus et les différents acteurs du projet et pour se faire une idée plus circonstanciée après une visite de terrain. Il a rappelé l’importance de ce dossier "qui n’est pas découplé des autres projets locaux, notamment celui de la zone du Centre ou celui de la rue Cayrade, puisqu’il consiste à densifier la population en centre-ville, à restructurer l’espace urbain en travaillant sur trois axes: aérer, rénover, aménager. Il consiste aussi à développer et soutenir l’activité urbaine."

Le président de la communauté de communes, André Martinez, a insisté pour sa part sur sa volonté récurrente de voir ce projet s’élargir à d’autres périmètres, et notamment à la liaison Aubin-Cransac. Le maire de Decazeville, François Marty, a quant à lui estimé que, "pour entraîner l’adhésion des particuliers, des réalisations concrètes, telles que la démolition des verrues immobilières situées sur la route de Miramont, devaient intervenir sans trop tarder". Afin de susciter un "effet boule de neige".