L’hiver est en route !

  • Le dispositif de viabilité hivernale consiste à «remettre au noir» les axes de circulation et à lutter contre le gel.
    Le dispositif de viabilité hivernale consiste à «remettre au noir» les axes de circulation et à lutter contre le gel. José A. Torres
Publié le , mis à jour
Christophe Cathala

Neige et verglas. Les routes ont commencé à blanchir cette semaine: c’est le coup d’envoi du dispositif de viabilité hivernale mis en œuvre par les services du Département et de l’État.

On les attendait depuis un mois, on les espérait à Noël, désormais c’est fait: les chutes de neige se sont manifestées, à des altitudes raisonnables, dès mardi. Et avec elles les contrariétés liées à la circulation routière un peu partout sur le département. Les premiers effets sont souvent saisissants avant que les automobilistes ne finissent par s’y habituer -et gagner en patience- au gré de la saison.

Plus de 6000 km à traiter

Tant le conseil départemental -1000 km de routes structurantes et 5000 km de voies secondaires- que l’État -74 km de RN88 dans la traversée de l’Aveyron, de La Mothe à Sévérac (l’A75 dépend d’un schéma d’intervention particulier géré par la Dir Massif Central)- ont dès lors mis en œuvre leur dispositif de viabilité hivernale qui consiste à «remettre au noir» les axes de circulation et à lutter contre le gel.

Rapidité et efficacité prédominent par le jeu des astreintes, de jour comme de nuit, sur cette terre aveyronnaise habituée à réagir aux désagréments climatiques. C’est le bulletin météo qui commande en amont le déclenchement des interventions quel que soit l’opérateur. Un bulletin météo qui invite aussi à engager des opérations de prévention, salage des routes avant l’arrivée du verglas ou des chutes de neige.

Une armée en campagne

L’État, à travers la Dirso (Direction interdépartementale des routes Sud-Ouest) engage sur la seule RN88 quatre camions équipés de lames et de trémies à sel et mobilise 23 agents durant la période hivernale. Le conseil départemental, à travers 38 centres d’exploitation, sollicite 240 chauffeurs pour quelque 60 saleuses, 34 camions polyvalents équipés d’étraves, 26 camions à quatre roues motrices (pour intervenir au-dessus de 800 m d’altitude), 2 engins spéciaux et 4 fraiseuses (sur l’Aubrac).

Pour compléter cet inventaire, 37 contrats ont été passés (au cours de la saison 2014-2015) avec des entreprises privées qui viennent renforcer les moyens du Département sur les routes secondaires. S’ajoute à la manœuvre les plans d’actions en hommes et matériels mis en place par chaque municipalité pour déblayer et sécuriser rues et voies communales. C’est donc une véritable armée en ordre de marche, prête à intervenir de novembre à mars. Et qui n’a pas eu guère d’effort à faire jusqu’à ces jours-ci, l’hiver ayant été ces dernières semaines, particulièrement clément. Mais attention, il n’est pas sûr qu’il ne s’installe pas plus longtemps que prévu.

Pour connaître l’état des routes : rubrique Inforoute ou sur le site de la Dirso pour la RN88 et l’A75.

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