Les Jeunes Agriculteurs offrent un réveil et un "mille-feuille administratif" à Le Foll pour son anniversaire

  • Le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll, le 3 février 2016 à Bourg-en-Bresse
    Le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll, le 3 février 2016 à Bourg-en-Bresse AFP - ROMAIN LAFABREGUE
  • Le ministre de l'Agriculture, Stéphane le Foll (c), le 3 février 2016 à Bourg-en-Bresse
    Le ministre de l'Agriculture, Stéphane le Foll (c), le 3 février 2016 à Bourg-en-Bresse AFP - ROMAIN LAFABREGUE
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Centre Presse Aveyron

Les jeunes agriculteurs (JA) ont marqué, mercredi à Bourg-en-Bresse, l'anniversaire du ministre de l'Agriculture, Stéphane le Foll, en lui offrant un "mille-feuille administratif" et un réveil pour "réveiller le gouvernement" sur la crise que traverse la filière bovine.

"Il faudrait peut-être se réveiller au niveau du gouvernement parce que les agriculteurs ne pourront pas se permettre de tenir comme ça", a déclaré sur l'estrade l'un des représentants des JA au ministre, venu à l'ouverture de l'assemblée générale annuelle de la Fédération Nationale Bovine.

"C'est encore un mille-feuille administratif de plus qui nous embête sur nos exploitations pour nos installations", a expliqué le jeune militant en offrant le gâteau au ministre, qui fête ce jour ses 56 ans.

"En général je suis assez gourmand et d'habitude je ne laisse pas de miettes", a répondu M. Le Foll en remerciant qu'on ait pensé à son anniversaire.

"Aujourd'hui on a besoin de prix rémunérateurs, parce qu'autrement on est sur la paille et on peut se sentir parfois déshabillé", a ajouté le jeune agriculteur, aussitôt suivi par ses camarades qui se sont mis en caleçon provoquant l'hilarité de la salle.

Devant les quelque 300 participants, M. Le Foll s'est voulu rassurant en rappelant les différentes mesures d'aide gouvernementale à la filière bovine.

En clôture de cette inauguration, un autre participant des JA a remis symboliquement une pelle au ministre pour, a-t-il dit, désigner le "trou qu'on fait dans la trésorerie de nos exploitations" et déplorer "la mort de l'économie rurale".

Source : AFP

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