Pour les comités des fêtes, l'union fait la force en Aveyron

En fusionnant avec Languedoc-Roussillon, la fédération des organisateurs des festivités de Midi-Pyrénées (Fofemip) devient FCF OC (Festivals, carnavals et fêtes de France Occitanie). Bernard At, le président, tiendra une réunion d’information demain soir à 21 heures, à la salle des fêtes de Najac. Entretien.

Pourquoi avez-vous choisi Najac ?

Nous tenons plusieurs réunions interdépartementales pour informer notamment sur notre nouvelle entité qui permet de s’harmoniser avec la fédération nationale. Nous répondons à l’invitation du comité des fêtes de Najac où son président, Alain Saby, intègre le conseil d’administration de la fédération. L’agrandissement de la région est d’ailleurs une bonne chose pour la fédération car on est peu représenté en Languedoc-Roussillon si ce n’est dans l’Hérault où nous comptons une soixantaine d’adhésions. On va pouvoir être plus nombreux pour défendre nos intérêts devant les autorités.

Combien avez-vous d’adhérents justement ?

Nous recensons 400 comités des fêtes dont 120 en Aveyron sur 300. Nous gagnons à nouveau des adhésions depuis quelques années grâce aux villages qui conservent leur fête votive. Les mairies et les offices de tourisme peuvent aussi désormais adhérer à la fédération, ce que viennent de faire les communes d’Albi, Condom dans le Gers et bientôt Montauban.

Quels sont les intérêts à s’affilier ?

Nous avons un protocole d’accord depuis plus de 30 ans avec la Sacem dont le délégué de l’Aveyron fera un exposé ce soir. Cela permet de déduire 12,50% sur la déclaration d’impôts. Nous avons un protocole similaire avec les clubs de danse permettant de disposer d’une cotisation par élève de 2,70€ au lieu de 6,60€, ainsi que l’assurance responsabilité civile et pénale. Nous informons et faisons prendre conscience aussi sur la législation comme l’obligation de gobelets recyclables à partir de 2020, les éthylotests jetables ou électroniques, et nous pesons sur les instances en nous battant notamment contre les rave-party pour les faire contrôler.

Deux tiers des comités des fêtes aveyronnais ne sont pourtant pas adhérents. Pourquoi ? 

Il existe une autre fédération nationale mais la nôtre est majoritaire (lire par ailleurs, NDLR). L’explication principale est qu’en Aveyron, il y a surtout des villages qui organisent une fête par an donc ce n’est pas intéressant financièrement avec une cotisation de 104€  à l’année. Mais la fête fait toujours vivre le village et notre région est celle qui compte le plus de festivités. Nous organisons d’ailleurs le plus grand salon dédié à la fête, le seul même en France, Anim’ville, qui aura lieu cette année les 5 et 6 novembre à Albi.