Un dispositif Ulis au lycée pro Saint-Joseph de Villefranche

  • Directeur de l’établissement depuis cette rentrée, David Crespy a ainsi inauguré le dispositif Ulis pour le collège et enclenchera la seconde en septembre avec le lycée hôtelier.
    Directeur de l’établissement depuis cette rentrée, David Crespy a ainsi inauguré le dispositif Ulis pour le collège et enclenchera la seconde en septembre avec le lycée hôtelier. CP
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PA.D.S

En septembre prochain, les deux bacs pourront accueillir des élèves handicapés.

Après «une mise en route convenable» du dispositif Unité locale d’inclusion scolaire (Ulis) au collège cette année, l’établissement privé Saint-Joseph lancera le même système, à la rentrée prochaine, en direction du lycée professionnel. «Nous sommes associés pour cela avec le lycée Jeanne-d’Arc de Figeac, a ainsi expliqué le directeur David Crespy. Les responsables lotois ont reçu l’aval de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées. Eux proposent un CAP et un bac pro; quant à nous, cela concerne les bacs pros cuisine ainsi que commercialisation et services en restauration.»

Dix places disponibles

Le dispositif Ulis constitue une des modalités de mise en œuvre de l’accessibilité pédagogique pour les élèves handicapés. Il propose des possibilités d’apprentissages souples et diversifiées. «Pour les deux établissements, nous aurons ainsi dix places disponibles, partagées équitablement en deux, a noté le directeur villefranchois. Concrètement, les élèves suivront les cours et auront un enseignement spécialisé. En général, cela concerne surtout la partie théorique. C’est décidé en équipe et, à partir de là, un professeur prendra le relais. Ce dernier viendra d’ailleurs de Figeac, ce qui va nous obliger à bien synchroniser ces horaires-là.» 

«Cela ne les empêchera pas de réussir»

En revanche, si c’est la Maison départementale des personnes handicapées, à la demande des parents de l’élève, qui notifie le dispositif Ulis, l’établissement peut très bien refuser une inscription, pour des raisons évidentes d’ailleurs. «Il faut bien mettre en exergue que ces élèves ont des troubles d’apprentissage. Pour nos deux bacs pros, ceux, par exemple, atteints de dyspraxie (une maladresse pathologique) peuvent difficilement intégrer la cuisine ou le service. Ils seront orientés vers une autre formation; cela ne les empêchera pas de réussir non plus.» Effectivement, à l’issue de leur scolarité, ces jeunes se sont construits un portefeuille de compétences qui leur permettra de trouver un emploi en tant que travailleur handicapé.

Renseignements au 0565450113.

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