Maison du livre : 70 ans, la belle page

  • Emmanuelle Belle, sur qui Benoît Bougerol sait pouvoir compter, a mis sur pied cette soirée du 9 juin avec l’éditrice Françoise Nyssen.
    Emmanuelle Belle, sur qui Benoît Bougerol sait pouvoir compter, a mis sur pied cette soirée du 9 juin avec l’éditrice Françoise Nyssen. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Une soirée rencontre a lieu demain soir au Parc Saint-Joseph pour fêter les 70 ans de cette maison fondée par l’abbé Sudres. L’occasion de revenir sur le rayonnement de cette «institution».

Pour ses 70 ans, la Maison du livre a souhaité marquer le coup, avec sobriété et classe. A l’image de la femme qu’elle a invitée, l’éditrice indépendante François Nyssen, présidente de la belle maison d’édition Actes Sud. Le public qui aura la chance d’assister à cette soirée, il n’y a qu’une petite centaine de places disponibles, est assuré de passer une délicieuse soirée.

Au-delà du parcours remarquable de Françoise Nyssen, du rayonnement qu’elle a su donner à Actes Sud comme en témoignent notamment les prestigieux prix récoltés ces derniers temps, dont le Goncourt avec Boussole de Mathias Enard, c’est une femme profondément attachée à la relation aux autres qui viendra évoquer rôle de l’édition indépendante, de ses relations avec la librairie indépendante, de l’importance sociale et culturelle du livre et de la lecture. Cette relation aux autres, c’est aussi ce qui guide cette Maison du livre depuis sa création.

Ecosystème

L’actuel directeur, Benoît Bougerol, toujours très impliqué dans le milieu de la librairie indépendante, y a toujours veillé. Dans un univers en proie à de vives concurrences, surgies de toutes parts, cette relation privilégiée avec le lecteur, entretenue également hors les murs du passage des maçons, avec une omniprésence dans les différents salons du département, positionne la Maison du livre en véritable institution. Elle est aussi l’interlocuteur privilégié de maisons d’édition qui trouve en elle un relais vital pour mettre en lumière les talents dénichés par les éditeurs. Comme le dit François Nyssen, l’univers du livre, «c’est un écosystème», où chacun a besoin de l’autre pour vivre. Et au bout de la chaîne, il y a celui qui se nourrit de ces belles relations : le lecteur.

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