La restauration de la cathédrale se poursuit avec une nouvelle tranche de travaux. Ceux-ci se poursuivront jusqu’à fin 2017.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez, bénéficie actuellement de travaux de restauration des maçonneries extérieures du bas-côté sud de la nef et de ses terrasses à l’étanchéité défaillante.
Cette campagne se déroule dans la continuité de la restauration générale des murs extérieurs de l’édifice qui dominent l’espace public du centre historique du piton ruthénois. Les travaux en cours se poursuivront jusqu’à fin 2017.
Ils permettront la remise en état des terrasses qui couvrent le bas-côté par l’interposition d’une étanchéité sous les dalles de pierre et de béton qui avaient été posées au siècle dernier. Les parements en pierre de taille des remplages ainsi que des vitraux de la façade qui longent la rue Salvaing seront eux aussi restaurés.
35 ans de travaux
Ce chantier, d’un montant total de 1,34 M€ entièrement financé par l’État. Il est conduit sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, et la maîtrise d’œuvre de Christophe Amiot, architecte en chef des monuments historiques.
L’architecte des bâtiments de France, conservateur de la cathédrale, et les membres de l’Unité territoriale de l’architecture et du patrimoine de l’Aveyron se mobilisent au quotidien pour l’entretien de cet édifice. Pour la réalisation de ce chantier, trois entreprises ont été retenues après consultation. Il s’agit, pour la maçonnerie, la pierre de taille et la sculpture, de l’entreprise aveyronnaise Vermorel déjà à pied d’œuvre depuis des années sur le monument.
L’intérieur aussi
La couverture et la cuivrerie ont été confiées à l’entreprise Micha-Morin. Enfin, c’est l’atelier Bulard qui se chargera de la restauration des vitraux. Cette intervention se situe dans le cadre général de la restauration et de la mise en valeur du monument qui, pour la période contemporaine, se poursuit sans interruption depuis plus de 35 ans.
Elle précède la restauration de l’imposante façade ouest, surplombant la place d’Armes, qui devrait se dérouler sur plusieurs années à partir de 2017. Dans le même temps, la mise en valeur intérieure de la cathédrale se poursuivra en 2017 par la restauration de la chapelle du Saint Sépulcre, dite chapelle Gaillard-Roux, qui abrite le célèbre retable en pierres polychromes de la Mise au tombeau.
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