Villefranche. Un budget «sain avec des efforts de gestion»

  • Serge Roques et Laurent Tranier ont mis en exergue la baisse du déficit du centre nautique, de l’ordre de 115 000€ en trois ans.
    Serge Roques et Laurent Tranier ont mis en exergue la baisse du déficit du centre nautique, de l’ordre de 115 000€ en trois ans. CP
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Centre Presse Aveyron

Comptes 2015 et réorganisation des services au programme du conseil municipal de Villefranche. 

Dans le difficile exercice de la lecture des chiffres, Laurent Tranier, le rapporteur des différents comptes administratifs et de gestion à l’ordre du jour du conseil municipal, a résumé l’année 2015 ainsi : «C’est un budget sain avec des efforts de gestion.» Pour deux d’entre eux, l’opposition s’est abstenue tout en demandant quelques éclaircissements. Notamment Jean- Sébastien Orcibal au sujet de la dette : «Dans les comptes détaillés, on s’aperçoit que l’encours est relativement important. Combien représente l’emprunt restant dû pour le centre nautique?» 

Le maire Serge Roques lui a promis des chiffres exacts plus tard car «les emprunts sont globalisés et s’ajoutent donc les uns aux autres, il faudra calculer pour sortir ceux qui vous intéressent». Avant d’ajouter  «Si les emprunts sont importants, c’est qu’il y a eu de grosses opérations, notamment avec l’école Pendariès et Aqualudis. Elles ont d’ailleurs permis d’enrichir la ville en équipements. Nous avons très peu de moyens et nous sommes très peu aidés par l’État; nous avons quand même jugé qu’il fallait être ambitieux. D’un autre côté, vous n’en parlez jamais mais, par exemple, le théâtre et le gymnase Robert-Fabre ont également un coût.»

Éric Cantournet a embrayé sur Aqualudis et «le contentieux dû aux malfaçons et le prix d’entrée en augmentation». Là, c’est le premier adjoint qui a apporté de l’eau au moulin : «Nous avons réduit le déficit, de 586 000€ en 2012 à 471 000€ trois ans plus tard. Nous proposons des animations afin d’intéresser un maximum de monde mais, également, nous maîtrisons mieux les dépenses. Quant au contentieux, nous sommes toujours dans l’attente d’une date pour la procédure.» 

À compter du 1er janvier 2017, on parlera de la nouvelle communauté de communes du Grand Villefranchois

Les élus devaient donner leur accord pour le projet de périmètre, effectif à partir du 1er janvier 2017, de la future communauté de communes. Par arrêté préfectoral, celle-ci est issue de la fusion des trois intercommunalités suivantes: canton de Najac, Villeneuvois, Diège et Lot et Villefranchois. Elle comprend 29 communes, dont deux Lotoises (Laramière et Promilhanes) et compte environ 28000 habitants. À une question d’Éric Cantournet sur le sujet et notamment sur les nombreuses questions que peuvent se poser les élus, Serge Roques a livré quelques informations.

«Lors d’une réunion des maires, certaines décisions ont été prises: le siège intercommunal serait à Interactis tandis que le nom, grâce à une petite majorité, deviendrait communauté de communes du Grand Villefranchois. Enfin, par rapport à la gouvernance, nous avons pris la solution de base qui stipule que c’est la population qui fixe le nombre de délégués. Ainsi, Villeneuve aurait 3 sièges, Villefranche 21 et les autres communes 1, ce qui ferait 51 au total. Mais, pour l’instant, ce n’est qu’une orientation car tous les conseils municipaux doivent se prononcer sur ce périmètre avant la décision finale du préfet.» Les Villefranchois l’ont adopté à l’unanimité.

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