Dorothée Dereux mijote l’Aveyron

  • Dorothée Dereux se délecte des tripous le matin, en bonne Aveyronnaise !
    Dorothée Dereux se délecte des tripous le matin, en bonne Aveyronnaise ! Reproduction Centre Presse
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Recueilli par O. C.

Fille de la créatrice de Camille Albane et de Jacques, originaire d’Espalion, elle est à la tête de la marque de plats préparés « Cooked by ».

Vous lancez à la rentrée une gamme terroir de plats préparés où figure le «parmentier de bœuf à la tomme fraîche d’Aubrac». Pourquoi ?

Je vis à Paris mais mes grands-parents paternels étaient d’Espalion et mes parents se sont installés à Ste-Geneviève. Ce sont mes racines. J’ai fondé il y a dix ans la marque de plats préparés «Cooked by» après avoir travaillé dix ans chez Nestlé et exercé auprès de Jean-Louis Costes pour la réalisation de sauces. Comme je dis: j’ai grandi entre casseroles et bigoudis avec ma maman (Jeanne, créatrice de la marque Camille Albane, NDLR) et mon père Jacques, conseiller culinaire. L’objectif est de raconter une histoire à travers un plat en proposant de la qualité car beaucoup de gens n’ont pas le temps de cuisiner.

Quel est votre premier souvenir culinaire ?

La cervelle au beurre de mon père, c’était extraordinaire. Il a toujours cuisiné pour égayer le quotidien comme des crêpes le matin. Je suis une Aveyronnaise, j’aime les tripoux le matin  ! Le «Gargouillou» de Bras m’a très impressionné, le gâteau Schuss de chez le nôtre car j’adore le sucré et la crème chantilly mais j’aime tout, pas seulement le gastro, les choses simples comme un bon jambon blanc.

Venez-vous souvent en Aveyron?

C’est la maison de vacances, j’y viens me ressourcer. Nos plus beaux étés sont là-bas, les soirées à l’Excalibur, de génération en génération, cela continue avec nos enfants.

Où sont fabriqués vos plats préparés?

Ma start-up compte trois salariés et je travaille avec une PME artisanale en Sologne pour faire de la qualité culinaire. On a retrouvé le chemin de la croissance après la crise de la viande de cheval qui a impacté le marché.

Vous avez donc tout pour être… «D’heureuse»?!

On est à un tournant. Il faut souhaiter que la nouvelle gamme cartonne avec la tomme d’Aubrac pour me porter chance!

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