Le monde monte au filet à Rodez

  • Qui succédera à l’Italien Lorenzo Giustino, vainqueur 2015 ? Réponse samedi 22 octobre.
    Qui succédera à l’Italien Lorenzo Giustino, vainqueur 2015 ? Réponse samedi 22 octobre. JLB
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Centre Presse Aveyron

Pour sa 22e édition, le tournoi international réunit du 15 au 22 octobre à Vabre un plateau toujours relevé et surtout plus international que jamais.

Les années passent mais les Internationaux de tennis du Grand Rodez-Aveyron, eux, n’ont jamais paru aussi jeunes. Comme le bon vin, ils ont mûri. Et, à l’heure de souffler une 21e bougie auréolée du passage de 15 000 à 25 000 $ + hébergement, dans la foulée des travaux de réfection entrepris les années précédentes (électricité, revêtement), ils devraient encore offrir une dégustation savoureuse, du 15 au 22 octobre. Mais que les plus fins gourmets soient prévenus, ils devront préparer leurs pupilles à des saveurs du monde.

Rarement, en effet, le tournoi Future se jouant à Vabre a présenté un tableau à ce point international. Avec pas moins de treize des vingt joueurs de la liste - encore non officielle - issus de pays autres que l’Hexagone, l’épreuve n’a jamais aussi bien porté son nom. Un attrait qui doit beaucoup au lien entretenu avec les hôteliers partenaires depuis 1995. Et qui devrait encore faire son effet.

Huit nationalités

Sur les courts bleus, avec un Australien, un Polonais, des Espagnols, des Italiens ou les incontournables Belges, à Rodez comme chez eux (lire par ailleurs) à l’image du vainqueur 2013 et 2014 Maxime Authom, cette 22e édition aux huit nationalités promet des tennis très différents. De quoi ravir le public, pour lequel l’accès est gratuit (excepté demi-finale et finale). Ce côté cosmopolite n’est pas nouveau. Auparavant, déjà, le Kazakh Andrey Golubev, vainqueur 2006 et ex-N.33 mondial, ou le Belge David Goffin, lauréat en 2011 et actuel 12e à l’ATP, ont foulé les courts en dur de Vabre.

Et l’an dernier, l’Italien Lorenzo Giustino a perpétué cette tradition d’ouverture au monde. Quelques beaux exemples pour l’une des rares épreuves françaises organisées par un comité départemental. Avec sa cinquantaine de bénévoles essentiels, le tournoi dirigé par Jean-Jacques Crognier a su trouver les arguments pour séduire. Que ce soit les étrangers ou les Français.

Après Gilles Simon, Benoit Paire, Richard Gasquet ou Pierre-Hugues Herbert, les Tricolores seront également très attendus avec, notamment, Geoffrey Blancaneaux (18 ans), premier Français depuis Gaël Monfils en 2004 à remporter Roland-Garros juniors cette année.  « C’est une satisfaction d’avoir su maintenir le tournoi à ce niveau dans un lieu difficile d’accès, se réjouit le président du comité. Les clubs nous soutiennent, nos très nombreux partenaires aussi. C’est une action collective. » Collective oui, mais à la fin il n’en restera qu’un. Un 22e nom à inscrire au palmarès et dans l’histoire d’un tournoi en pleine forme. 

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