Présidentielle : un Millavois était à La Rotonde avec Emmanuel Macron, dimanche soir

  • Ahmed Eddarraz, 31 ans, a aussi été conseiller municipal sous l’ancien maire Guy Durand.
    Ahmed Eddarraz, 31 ans, a aussi été conseiller municipal sous l’ancien maire Guy Durand.
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Midi Libre

Dimanche 23 avril. L’horloge a depuis peu sonné 22 h et les Français devant leurs écrans sont inondés d’images d’Emmanuel Macon, futur probable président de la République. Mais ce soir, Ahmed Eddaraz, n’a pas encore pu voir son candidat. Ni en personne, ni devant la télé. Trop occupé à gérer les déplacements de Brigitte Trogneux, l’épouse du leader d’En Marche ! et de sa famille. Mais avant que Macron ne monte sur scène pour prononcer son discours de victoire, vient le moment tant attendu. « Nous nous sommes vus et embrassés, raconte ému le Millavois. Je l’ai félicité et il m’a répondu que la bataille n’était pas terminée. Puis il m’a dit : “Merci beaucoup pour tout ce que tu as fait” et je l’ai remercié à mon tour. »

Cette accolade, brève mais spontanée, est l’aboutissement d’un long parcours qu’Emmanuel Macron, ancien ministre de l’Economie de François Hollande et Ahmed Eddaraz, ancien conseiller municipal de Guy Durand et propriétaire d’un tabac à Millau ont fait côte à côte. Un chemin commun qui a débuté cet été, lorsque Jean-Marie Girier directeur de campagne du candidat, propose au Millavois de « travailler aux côtés de Brigitte pendant la campagne, de l’accompagner dans ses déplacements ». Ahmed accepte et s’engage dans une aventure qui lui apprend à mieux connaître Emmanuel Macron, « un homme brillant, mais d’une grande simplicité, mais surtout son épouse. Une femme formidable », avec qui, forcément, Ahmed tisse des liens forts. Et ce dimanche 23 avril, jour d’élection, l’homme vit ce moment au plus près du couple.

D’abord en les accompagnant voter à la mairie du Touquet, puis à Paris, au quartier général du mouvement.

Tout ce beau monde se déplace ensuite vers porte de Versailles, où se tient le discours du candidat. Après celui-ci, direction le restaurant La Rotonde, là où les télés n’ont pas été conviées. Ahmed, lui, est présent. Un dîner « et pas une fête », souligne-t-il, « où 99 % des présents étaient des gens de son équipe. Des militants, des agents de sécurité, des femmes de ménage. » Avec quelques personnalités présentes tout de même. Comme Pierre Arditi, avec qui le Millavois se prend en photo.

À présent, Ahmed met le cap vers le deuxième tour. Plus serein. Car, Lorsqu’on a la confiance d’un probable futur président, il est plus facile de se mettre en marche.

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