Noz se réoriente en attendant la décision de justice

  • La plateforme est toujours
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Centre Presse / Olivier Courtil

Voici un an, les salariés de Noz manifestaient sous les fenêtres de la Direction du travail, rue Sarrus, à Rodez. Rappel des faits : la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) soulevait des dysfonctionnements sur le plan environnemental et l’Inspection du travail des irrégularités avec le Code du travail. Passant alors de 122 à 87 salariés, la plateforme était sur le point de mettre la clef sous la porte.

Les responsables de Noz ont, depuis, fait leur mea culpa, investissant 3 M€ pour effectuer les mises aux normes nécessaires. De son côté, le maire de Bozouls, Jean-Luc Calmelly, était aussi en première ligne pour sauver l’entreprise qui venait de reprendre les immenses locaux vides de Valaubrac dans la zone des Calsades. « La situation avait rapidement été régularisée concernant les mises en conformité et les constats d’infraction. Mais l’Inspection du travail avait adressé un courrier au procureur de la République enclenchant une procédure judiciaire », rappelle l’édile qui avait à l’époque écrit au préfet pour « lancer un cri d’alarme ». Et d’indiquer que « des auditions ont eu lieu à Angers. Je souhaite qu’ils soient très vite disculpés pour reprendre les recrutements. La logistique se fait sur Bozouls mais l’essentiel de la production se fait ailleurs. Si cela change, ils pourront à nouveau embaucher comme par le passé ».

Noz a donc toujours l’épée de Damoclès au dessus de sa tête mais « redémarre en modifiant la façon de fonctionner », résume Jean-Marc Moysset, responsable de la plateforme bozoulaise qui emploie désormais 42 salariés et envisage de recruter une dizaine de contrats à durée déterminée. En clair, Noz s’adapte en attendant la décision de justice. « Ce n’est pas le travail qui manque. Noz continue d’ouvrir des magasins partout en France, ce n’est pas un souci. On a même récupéré deux magasins dans notre zone ». Le dernier étant Villeneuve-sur-Lot. Pas d’ouverture en revanche prévue pour l’heure en Aveyron. En Aveyron, Noz reste suspendu à la justice pour exploiter au mieux ses installations de Bozouls.

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