Musique : le festival Esta Poulit s’ancre dans le paysage aveyronnais

  • Les jeunes organisateurs d’Esta Poulit proposent encore cette année un plateau musical de choix.
    Les jeunes organisateurs d’Esta Poulit proposent encore cette année un plateau musical de choix.
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Centre Presse / Joel Born

La campagne aveyronnaise est belle. Vaste et diversifiée. Et elle est d’autant plus belle quand elle chante, quand elle danse, quand elle rit et bat la mesure, comme c’est le cas lors de ces petits festivals qui osent prendre la clé des champs. à l’image du festival Esta Poulit, qui s’est solidement ancré dans le paysage musical aveyronnais, du côté du village d’Auzits.

Car la réussite de ce petit festival qui n’a pas peur des grands, on la doit, avant tout à l’équipe de jeunes (et moins jeunes) bénévoles, qui se dépensent, sans compter, pour maintenir de la vie au village. Et proposer, une fois l’an, un plateau musical de choix. Comme ce sera le cas le samedi 21 avril pour la sixième édition d’Esta Poulit.

« Carrément rock » sera donc le thème du festival auzitain. Après « La Caravane passe », l’an passé, voilà donc la joyeuse troupe musicale des Hurlements d’Léo, qui débarque dans ce village, proche de l’ancien bassin houiller de Decazeville, où l’on sait ce que veut dire « aller au charbon » et « mouiller sa chemise. »

Depuis 20 ans, les musiciens des Hurlements taillent la route et distillent leur énergie communicative, entre rock alternatif et chanson française. Et ils débarquent à Auzits, en force, après la sortie de leur dixième album « Luna de Papel ». Avec de nouveaux membres et de nouveaux instruments. De nouvelles histoires à jouer, à raconter et à hurler.

Pour cette sixième édition, les Hurlements d’Léo seront bien accompagnés puisqu’ils partageront notamment l’affiche avec Bob’s Not Dead.

Depuis déjà 10 ans, ce chanteur atypique se produit sur scène aux côtés des plus grands : les Ogres de Barback, les Wampas, les Fatals Picards, les Croquants... Avec son allure et son état d’esprit délibérément punk, il s’inspire de Brassens et de Renaud pour nous ouvrir les portes de son monde, avec une pêche d’enfer.

La Brigade du Kif sera également de la partie. Avec sa musique fortement métissée et sa section de cuivres, qui rappellent parfois le son de la Mano Negra, ce groupe narbonnais formé par le guitariste Mika Riff, sous la houlette de David Bourguignon, l’excellentissime batteur de Manu Chao et de Radio Bemba, a notamment partagé la scène avec le Massilia Sound System, Trio ou bien encore Sinsemilia. La bande de la Brigade du Kif se produira à Auzits, tout juste après la sortie (prévue le 7 avril) de son deuxième album (11 nouveaux titres), « En bas de chez toi ».

Et c’est le trio de rock tarbais de Fin de mois difficile qui refermera les partitions de cette sixième édition, pour laquelle une deuxième scène sera montée à l’intérieur ou à l’extérieur, en fonction du temps, du chapiteau d’un millier de places, dressé au cœur du village.

Cette fois encore, Esta Poulit ira à la rencontre des enfants de l’école du village, des résidants du foyer Adapeai d’Auzits et, cette année, également, des pensionnaires de l’institut médico-éducatif (IME) de Cransac, en compagnie du duo des Rejetés composé de Nicolas Lescure et Pierre Etienne.

Cette parenthèse musicale donnera lieu, d’ailleurs, à une soirée spectacle avec l’ensemble des participants, le jeudi 12 avril, dans la salle des fêtes d’Auzits.

Comme chaque année, des navettes de bus gratuites seront organisées au départ de Decazeville et Rodez. La billetterie ouvrira le mercredi 7 mars, avec des billets en prévente à seulement 9 euros (c’est vraiment cadeau pour un tel plateau !) à la mairie d’Auzits, à l’office de tourisme de Decazeville et à l’Espace culturel Leclerc, d’Onet-le-Château (13 €, sur place, le soir du festival).

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