Onet : la démolition de la friche Balard en bonne voie

  • Le ballet des engins de travaux publics se poursuit sur ce site de 8 000 m2 qui sera bientôt remis à plat (Photo JAT)
    Le ballet des engins de travaux publics se poursuit sur ce site de 8 000 m2 qui sera bientôt remis à plat (Photo JAT)
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Centre Presse

Les pigeons qui y avaient élu domicile depuis des années ont finalement cédé face à la voracité des engins de démolition.

Des pelles mécaniques au bras surpuissant s’attellent depuis quelques jours à rayer du paysage ce que tout le monde appelle ici « la friche Balard ».

Ce site castonétois de 8 000 m2 idéalement placé à un jet de pierre du pont des Quatre Saisons était à l’abandon depuis des décennies. Jusqu’à ce que la municipalité Keroslian qui en avait fait un argument de campagne, parvienne à faire plier le dernier ayant droit de la famille Balard, ancien propriétaire des lieux.

Mettant en avant ses propres ambitions pour le site, cet homme avait jusque-là toujours rejeté les propositions de rachats présentées par les municipalités successives.

« Des projets pharaoniques difficilement réalisables », avaient déclaré le maire d’Onet-le-Château, Jean-Philippe Keroslian, lors de la présentation du nouveau propriétaire des lieux, le promoteur aveyronnais Patrick Stival.

Préférant rester discret sur la somme déboursée pour l’acquisition du site aux portes de Rodez, le promoteur qui a plusieurs programmes immobiliers à son actif, comme celui des Crouzettes, à Olemps, était également resté vague quant aux futurs aménagements du site et leur financement.

Évoquant simplement ce qu’il imaginait voir sortir de terre, le bâtisseur avait cité pêle-mêle « quelques bureaux, une zone commerciale, un hôtel ou encore une résidence seniors ». Il avait toutefois ajouté : « Rien n’est encore arrêté, aucune décision n’est prise. On verra bien lorsque le site aura été remis à plat. »

Une remise à plat des 8 000 m2 de terrains qui sera bientôt d’actualité au regard de la rapidité à laquelle la démolition est menée.

Sur place, tel un ballet parfaitement réglé, les engins dont certains sont armés de cisaille géante, découpent la structure en béton armé comme du vulgaire papier, pendant que d’autres pelles ramassent les débris et les trient : la pierre d’un côté, les métaux de l’autre. Une partie du béton sera concassée sur place afin de servir au futur terrassement.

Le reste est évacué par une myriade de camions en direction d’autres chantiers ou vers un site où il sera entreposé en attendant d’être réutilisé. Quant aux métaux, ils seront recyclés.

Au rythme actuel, il ne restera bientôt plus rien de ce que tout le monde appelait ici « la friche Balard ». Et d’après les curieux nombreux à suivre la démolition sur le trottoir d’en face, « c’est tant mieux ! »

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