La SPA de Sainte-Radegonde dénonce la négligence des propriétaires de chiens adoptés

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    La SPA de Sainte-Radegonde dénonce la négligence des propriétaires de chiens adoptés
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Centre Presse / Philippe Henry

Jean-Pierre Blanc n’est pas du genre à baisser les bras. Pourtant, les derniers animaux qui viennent d’être recueillis au sein du refuge SPA de Sainte-Radegonde lui ont mis un coup au moral.

Une dizaine de chiens, pourtant adoptés il y a plusieurs années, ont fait leur retour au refuge. Des chiens bien souvent en fin de vie ou alors laissé en mauvaise santé par leur maître. « Je ne comprends pas, lâche Jean-Pierre Blanc. Pourtant, nous prenons le temps de discuter avec les futurs propriétaires avant une adoption. Nous leur disons bien que s’ils prennent un chien, ce n’est pas pour l’essayer et le ramener quelques mois ou années plus tard. »

Ces chiens qui trouvent de nouveau refuge à la SPA « auront peut-être du mal à trouver d’autres maîtres, déplore le directeur de la SPA de Sainte-Radegonde. C’est pour cela que nous nous chargeons des frais vétérinaires. Le propriétaire n’aura qu’à nourrir les animaux et lui donner de l’affection. »

Même si tous les animaux doivent être obligatoirement identifiés, « cela ne garantit plus aujourd’hui de retrouver les maîtres, assure Jean-Pierre Blanc. Les propriétaires sont parfois injoignables. Que peut-on faire alors ? Les gens doivent vraiment être plus responsables. Malheureusement, j’ai l’impression que c’est de pire en pire. »

Par ailleurs, les bénévoles sont de plus en plus confrontés à l’abandon de chiens en provenance de pays de l’Est.

Ils se heurtent « aux lourdeurs administratives alors que les animaux sont pucés. Sauf que nous n’avons pas accès aux fichiers des services vétérinaires roumains en l’occurrence, explique Jean-Pierre Blanc. Du coup, nous devons garder les chiens durant six mois au refuge. Et pendant ce temps, ils ne peuvent être adoptés. Nous lançons donc un appel à ceux qui peuvent nous aider, à prendre contact avec les autorités roumaines par exemple. »

Malgré ces difficultés, la SPA poursuit son inlassable travail auprès des animaux. « Mais les propriétaires doivent être plus responsables, martèle Jean-Pierre Blanc. Pourtant, nous le répétons sans cesse un animal, on s’en occupe à vie. Les choses doivent être claires. L’animal n’est pas un objet et doit être considéré et aimé. »

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