Le braqueur en cavale Redoine Faïd repéré à Sarcelles

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Centre Presse Aveyron

Trois semaines après son évasion spectaculaire d'une prison de Seine-et-Marne, le braqueur Redoine Faïd a été repéré mardi à bord d'une voiture transportant des explosifs à Sarcelles, dans le Val-d'Oise. 

Il a échappé de peu à la police : trois semaines après son évasion spectaculaire d'une prison de Seine-et-Marne, le braqueur Redoine Faïd a été repéré mardi à bord d'une voiture transportant des explosifs à Sarcelles, dans le Val-d'Oise. "Un important dispositif de recherche" a été mis en place mercredi, a affirmé une source proche de l'enquête, selon laquelle le fugitif de 46 ans aurait été identifié sur la base "d'images et de témoignages". Mardi, peu après 16H30, des gendarmes repèrent un véhicule à proximité d'une station-service de la commune de Piscop, à quelques kilomètres de Sarcelles. Quand ils veulent contrôler ses deux occupants, ces derniers prennent la fuite. S'engage alors une course-poursuite avec les gendarmes, bientôt rejoints par une équipe de policiers, qui se termine dans le parking couvert d'un centre commercial de Sarcelles où les deux hommes abandonnent la voiture.

"Ils leur ont échappé de peu. Ca s'est joué à quelques secondes", selon une source policière. 

"Six pains de plastic" ont été retrouvés dans le coffre, ainsi qu'un "jeu de fausses plaques d'immatriculation", a indiqué cette source. Le centre commercial a été évacué afin de permettre des opérations de déminage. 

Braqueur multirécidiviste

"Habitué à la cavale", Redoine Faïd est présenté par la police comme un "individu dangereux". Le 1er juillet, en quelques minutes à peine, le braqueur multirécidiviste s'était une nouvelle fois fait la belle, aidé par un commando armé qui avait auparavant pris en otage un pilote d'hélicoptère. Deux hommes portant des cagoules et des brassards de police, équipés de fusils d'assaut de type kalachnikov et de disqueuses, avaient sauté de l'appareil qui survolait la cour d'honneur du centre pénitentiaire de Réau, près de Melun. Après avoir scié plusieurs portes et lâché des fumigènes, ils avaient récupéré leur complice au parloir de la prison. Cette spectaculaire opération a relancé la polémique sur la sécurité des prisons françaises. 

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