Decazeville. Où sont passées les cloches de La Roque-Bouillac ?

Après la Révolution française, en 1793, le pays est assailli et la Convention manque d’armement pour repousser les ennemis. On réquisitionne les cloches dans les villes et villages pour être fondues en canons.

Toutes ? Non, celles La Roque-Bouillac renvoient un écho original car Magdaleine, l’épouse charismatique du maire, aidée par les femmes et les enfants (les hommes étant partis au combat), organise leur résistance. Astuces et débrouillardises paysannes suffiront-elles à repousser les soldats expérimentés que la Convention ne manquera pas de leur envoyer ?

À partir d’une anecdote historique méconnue, Gérard Hubert-Richou a construit une intrigue drôle et insolite qui rend avec beaucoup de réalisme l’ambiance complexe et troublée si particulière de l’après-Révolution.

Pour savoir le dénouement de l’affaire, lisez le livre "Les cloches ne sonneront plus" (éditions Jets d’encre), le 13e roman de Gérard Hubert-Richou, né en 1948, qui se définit comme "instituteur à vie". Voilà un homme à multiples facettes car, outre la case écrivain, on peut aussi cocher celles de comédien, metteur en scène, auteur de fichiers pédagogiques et de pièces de théâtre.

Pourquoi cet écrivain qui vit à Saint-Maur (Val-de-Marne) s’est-il intéressé aux cloches de La Roque-Bouillac ? Gérard répond : "Le Bassin, la vallée du Lot, je parle de tout cela dans mon roman. J’aime les coïncidences ! En effet, il y a longtemps, j’ai été invité par une institutrice de Livinhac-le-Haut (Mme Mas) pour parler d’un autre de mes romans jeunesse : "L’épreuve des trois causses", et j’ai emmené toute sa classe sur les lieux pendant deux journées. Formidable ! Et c’est tout simplement dans mes encyclopédies Larousse que j’ai trouvé l’info. Alors, je me suis documenté un peu plus sur le sujet des cloches réquisitionnées.

Comme j’étais aussi instituteur, la facette pédagogique m’intéressait : la force des mots (en bien et en mal) et ces femmes, appelées les "amazones" qui repoussèrent l’armée à coups d’insultes de l’époque, ce n’était pas banal !

Ainsi, dans les écoles (que je fréquente toujours), la volatilité des grossièretés et leur évolution au fil du temps passionnent les enfants. Bon thème pédagogique".

1793, après la Révolution française, le pays est assailli et la Convention manque d’armement pour repousser les ennemis. On réquisitionne les cloches dans les villes et villages pour être fondues en canons. Toutes ? Non, celles La Roque-Bouillac renvoient un écho original car Magdaleine, l’épouse charismatique du maire, aidée par les femmes et les enfants (les hommes étant partis au combat), organise leur résistance. Astuces et débrouillardises paysannes suffiront-elles à repousser les soldats expérimentés que la Convention ne manquera pas de leur envoyer ?

À partir d’une anecdote historique méconnue, Gérard Hubert-Richou a construit une intrigue drôle et insolite qui rend avec beaucoup de réalisme l’ambiance complexe et troublée si particulière de l’après-Révolution.

Pour savoir le dénouement de l’affaire, lisez le livre "Les cloches ne sonneront plus" (éditions Jets d’encre), le 13e roman de Gérard Hubert-Richou, né en 1948, qui se définit comme "instituteur à vie". Voilà un homme à multiples facettes car, outre la case écrivain, on peut aussi cocher celles de comédien, metteur en scène, auteur de fichiers pédagogiques et de pièces de théâtre.

Pourquoi cet écrivain qui vit à Saint-Maur (Val-de-Marne) s’est-il intéressé aux cloches de La Roque-Bouillac ? Gérard répond : "Le Bassin, la vallée du Lot, je parle de tout cela dans mon roman. J’aime les coïncidences ! En effet, il y a longtemps, j’ai été invité par une institutrice de Livinhac-le-Haut (Mme Mas) pour parler d’un autre de mes romans jeunesse : "L’épreuve des trois causses", et j’ai emmené toute sa classe sur les lieux pendant deux journées. Formidable ! Et c’est tout simplement dans mes encyclopédies Larousse que j’ai trouvé l’info. Alors, je me suis documenté un peu plus sur le sujet des cloches réquisitionnées.

Comme j’étais aussi instituteur, la facette pédagogique m’intéressait : la force des mots (en bien et en mal) et ces femmes, appelées les "amazones" qui repoussèrent l’armée à coups d’insultes de l’époque, ce n’était pas banal !

Ainsi, dans les écoles (que je fréquente toujours), la volatilité des grossièretés et leur évolution au fil du temps passionnent les enfants. Bon thème pédagogique".