Des Rocettes battues, pas abattues

  • Abnégation et courage pour des Rocettes finalement battues hier soir par plus fort.
    Abnégation et courage pour des Rocettes finalement battues hier soir par plus fort. Photos Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

Invaincues jusque-là, les filles du Roc ont dû se résoudre à s’incliner hier soir aux Glycines face à une grosse équipe de Mourenx. Mais elles n’ont pas à rougir.

Ce genre de matches forge une équipe. Alors que les Rocettes étaient toujours invaincues avec deux victoires et deux nuls en autant de rencontres, hier soir aux Glycines, c’étaient les favorites qui déboulaient. Mourenx, quatre victoires en autant de parties et pourtant dernières de la poule avec des points de pénalité à écoper.

Mais sur le terrain, la différence ne s’est pas vue. Du moins un temps. Une première période de feu pour les filles du Roc qui les voyait arriver aux vestiaires sur un score de parité (15-15) et l’espoir de prendre l’avantage face à une formation meilleure et plus dense sur le papier.

Seulement sept joueuses de champ côté Roc

L’entraîneur local Milenko Kojic, au retour des citrons, commençait à y croire et malgré un faible turnover – sept joueuses de champ et deux gardiennes – les filles tenaient bon, comme on défend fort Alamo. Las, la différence s’est un moment faite sentir. Trois, puis quatre buts de retard et c’est un coup à voir l’espoir s’effondrer. Au quart d’heure de la deuxième période, le maigre public présent mais qui pourtant donnait de la voix, gardait espoir et poussait les siennes. Rien n’était perdu vu la volonté des Ruthéno-Castonétoises et de leur capitaine Virginie Causse dans tous les bons coups. Mieux. À huit minutes du terme, elles recollent au score (25-25). L’heure du doute pour les visiteuses du soir, qui allaient du coup cesser de fanfaronner. Il faudra alors moins de trois minutes pour reprendre trois buts d’avance et ne plus prendre de risques.

Bilan de la soirée, les demoiselles du Roc sont fières, tout le monde les félicite et comme disait en fin de partie Virginie Causse : "On ne nous a jamais autant félicitées sur un match que ce soir alors que l’on perd…" Une défaite de bon augure ? antoine froissart

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