Villefranche-de-Rouergue : plusieurs défis à relever pour le centre hospitalier

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  • La nouvelle sous-préfète de l’arrondissement, Pascale Rodrigo, assistait à la cérémonie de vœux du directeur de l’hôpital.
    La nouvelle sous-préfète de l’arrondissement, Pascale Rodrigo, assistait à la cérémonie de vœux du directeur de l’hôpital. GUY LABRO
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Centre Presse Aveyron

Bertrand Perin a présenté ses vœux, au terme de sa première année civile complète à la tête de l’établissement. Ce dernier est soumis à un plan de retour à l’équilibre financier, imposé par l’Agence régionale de santé.

Les vœux de Bertrand Perin, le directeur de l’hôpital, marquaient sa première année civile complète à la tête de la structure. "Une année riche, intense, difficile", a-t-il souligné en préambule. Avec plusieurs temps forts : la finalisation du Projet médico soignant partagé (PMSP) du Groupement hospitalier de territoire (GHT) du Rouergue, approuvé en octobre par l’Agence régionale de santé (ARS) ; un contrôle de la Chambre régionale des comptes en fin d’année ; les élections professionnelles du 6 décembre (taux de participation record de 62 %) ; le dossier de la chirurgie de cancérologie urologique (lire en encadré). "2018 a été l’année de la recherche d’axes performantiels et de l’optimisation de nos dépenses", a-t-il relevé.

Et 2019 ? On sait que l’ARS a imposé au centre hospitalier un plan de retour à l’équilibre financier.

"C’est une nécessité de redresser nos comptes. Nous avons la volonté de conforter notre trésorerie. Nous refusons la culture du déficit", a insisté Bertrand Perin.

Le directeur de la Chartreuse fixe aussi pour objectifs le renforcement des points forts de l’établissement, le recrutement de nouveaux médecins et l’amélioration de la qualité. Sur ce dernier point, une visite des experts de la Haute Autorité de santé est prévue au mois de mai pour le renouvellement de la certification.

Groupement hospitalier de territoire

Concernant le recrutement de médecins, le docteur Jean-Michel Castex, président de la commission médicale d’établissement, fait état de candidatures spontanées, en pédiatrie, gynécologie obstétrique, ORL, chirurgie viscérale.

"Le centre hospitalier de Villefranche fonctionne bien sur le plan médical", se réjouit Serge Roques. "Depuis plusieurs années, il relève le défi d’assurer la proximité des soins avec leur qualité et leur sécurité", a insisté, lors de ces vœux, le maire de Villefranche, ancien médecin de l’hôpital. Revenant sur le groupement hospitalier de territoire du Rouergue, présidé par Vincent Prévoteau, directeur de l’hôpital de Rodez, il notait qu’il n’y avait pas d’opposition de la part de l’hôpital de Villefranche.

"Le GHT ne peut que fonctionner que si chacun des hôpitaux fonctionne bien. Tout ne peut pas reposer sur Rodez", estime-t-il.

Espoir pour la chirurgie urologique

Fin octobre, Serge Roques, maire de Villefranche, et à ce titre président du conseil de surveillance de l’hôpital, alertait sur les dangers pesant sur l’activité de chirurgie de cancérologie urologique. Il parlait « d’une décision incompréhensible et injustifiée », le minimum de trente actes à assurer étant réalisé. L’hôpital avait été mis en demeure par l’ARS (Agence régionale de santé) Occitanie de stopper immédiatement cette activité, sous peine de poursuites, car il ne possédait pas d’autorisation administrative pour cette activité mais l’ARS en tolérait la pratique depuis de nombreuses années.
Le 5 décembre, un directeur général adjoint de l’ARS s’est déplacé à Villefranche. À la suite de cette visite, l’ARS a donné quelques signes positifs. « Elle nous a assurés de son soutien dans ce dossier », indique Bertrand Perin. « Elle nous a assuré qu’elle entreprenait les démarches administratives nécessaires pour que l’hôpital bénéficie des autorisations requises », renchérit Serge Roques, qui se veut optimiste. « Nous avons bon espoir de retrouver le chemin normal ».

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