Un film documentaire sur les mutations du Bassin de Decazeville à l'occasion du festival de street art "Mur Murs"
Lilian Bathelot et Alain Solignac (Calibre 12) ont commencé à tourner un film sur les diverses mutations, économiques, sociales, culturelles, à l'occasion du festival de street art "Mur, Murs". Ou comment un territoire doit se réinventer un avenir.
Durant ces derniers jours, une petite équipe de tournage a été aperçue à plusieurs reprises dans les rues, sur les places et les zones d’activités de Decazeville. Comme prévu, Lilian Bathelot et Alain Solignac, deux enfants du pays, ont commencé à tourner plusieurs séquences du documentaire qu’ils ont décidé de réaliser à l’occasion du prochain festival de street art « Mur Murs ».
Expatrié à Montpellier, Lilian Bathelot est l’auteur de plusieurs romans, nouvelles, pièces de théâtre… Il développe également une activité de réalisateur de films et anime des ateliers de pratique artistique. Alain Solignac, qui vit toujours dans le Bassin decazevillois, a déjà réalisé plusieurs documentaires. Ici et ailleurs.
Le tournage de « Mur Murs et Beau Ramdam » – le titre, certainement provisoire, du documentaire – dont les premiers tours de manivelle ont commencé en février, s’est poursuivi fin avril. Une deuxième session se déroule actuellement et le tournage se prolongera jusqu’au début de l’année prochaine.
Sans en dévoiler le contenu, le thème général du film, qui pourrait être également décliné sous forme de web série et de clips, aborde les mutations sociales, économiques et culturelles du Bassin de Decazeville-Aubin, après l’effondrement de l’exploitation charbonnière et de l’industrie lourde, ainsi que les perspectives d’avenir.
Appel à la mémoire audiovisuelle
À l’occasion de ce tournage, l’équipe de Calibre 12, l’agence de création et de médiation audiovisuelles qui porte le projet, est à la recherche de films amateurs, tournés avec les moyens de l’époque. Qu’il s’agisse de 8 mm, super 8 mm, 9 mm ou 16 mm…
Des images de fêtes, sur l’industrie, les houillères, le commerce, les mouvements sociaux, des scènes de vie, sur les places et dans les rues, dans l’espace public, les stades, lors des concerts. Le tout jusqu’aux années 80. Ces extraits seraient utilisés dans un bref historique de la ville au début du film.
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