Millau. Percuter pour mieux sensibiliser les futurs conducteurs

  • Les élèves ont testé la voiture-tonneau le matin avant d’assister à une simulation d’accident.
    Les élèves ont testé la voiture-tonneau le matin avant d’assister à une simulation d’accident.
  • Percuter pour mieux sensibiliser les futurs conducteurs
    Percuter pour mieux sensibiliser les futurs conducteurs
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CORRESPONDANT

La journée départementale de la sécurité routière avait lieu ce jeudi au lycée Jean-Vigo.

En Aveyron, l’année dernière, la mortalité routière a accusé une hausse avec quatre décès supplémentaires. Un bilan à contre-courant de la moyenne nationale, puisqu’avec 3 259 morts, 2018 a été l’année la moins meurtrière de l’histoire de la sécurité routière. Afin de mieux sensibiliser les futurs conducteurs, l’association Prévention routière et les lycées de Millau et d’Aubin ont organisé ce jeudi la journée départementale de la sécurité routière. "C’est un travail de sensibilisation qu’on veut percutant, affirme Pierre Pipien, le proviseur du lycée Jean-Vigo. Quand on sait que la tranche d’âge la plus concernée par les accidents reste les 16-24, il est de notre devoir au niveau des services éducatifs, d’assurer une campagne de prévention sur la sécurité routière."

1 200 élèves réunis autour d’ateliers

Dans la matinée, les élèves millavois participaient à plusieurs ateliers dans leurs classes. Plusieurs acteurs associatifs ont répondu présent afin de sensibiliser sur les mauvais comportements à éviter sur la route. "C’est l’ensemble des intervenants, qu’ils émanent du conseil départemental ou du monde associatif, qui permettent l’organisation de cette journée", indique Pierre Pipien. "Évidemment la finalité du message est la même, ajoute wFrançois Malgouyres, le proviseur du lycée d’Aubin. Mais le fait de l’exprimer différemment permet de mieux éveiller les consciences. C’est ce regard croisé qui permet d’adopter les bons comportements sur la route."

Dans l’après-midi, 1 200 élèves ont assisté à une simulation d’accident entre une voiture et un deux-roues. Le conducteur, un mannequin, avait un casque sur la tête mais non attaché, tandis que le conducteur roulait à 50 km/ h, ce qui n’a pas empêché l’impact d’être spectaculaire. "Les jeunes peuvent observer la gravité de l’accident, explique Joe Pegourie, le cascadeur et pilote pour la simulation d’accident. En général, ils sont choqués et n’osent plus dire un mot." Cela n’a pas manqué, à peine le choc s’est-il produit et le “décès” de la victime annoncée, qu’un silence de mort s’est mis à régner parmi les élèves.

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