Enseignement de l'occitan : de nombreux élus signent un manifeste

  • Elus et partisans de l'enseignement en occitan côte à côte lors de l'Estivada.
    Elus et partisans de l'enseignement en occitan côte à côte lors de l'Estivada. M.R.
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M.R.

Députés, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux, maires, adjoints… Le manifeste pour l’avenir de l’Occitan, notamment dans l’enseignement, est couronné de succès. En quelques jours, ce dernier a recueilli 89 signatures d’élus. De quoi donner le sourire aux partisans de l’enseignement en occitan ?
En partie. Car ces derniers ne cessent de militer, notamment à l’heure de la réforme Blanquer.

« C’est une catastrophe pour nous. Elle met en concurrence les options. Et avec un coefficient de 1, la langue occitane ne pèse pas bien lourd… C’est dommage », a souligné la secrétaire de la Fédération des enseignants de langue et culture d’oc. Un de ses collègues y voit en revanche une belle possibilité, du moins sur le papier : « En théorie, la langue occitane peut être prise en langue vivante 2… Mais dans les faits, ce n’est malheureusement possible que dans très peu de lycées de l’académie de Toulouse ! C’est pour cela que dans notre combat, on ne peut pas se passer du soutien des élus. Et on est heureux qu’ils aient signé en grand nombre notre manifeste ».

Actuellement, l’Aveyron compte huit sites bilingues dans le primaire, soit 16 écoles. Quinze collèges et six lycées proposaient un enseignement optionnel l’an passé avec un total de 4500 enfants sensibilisé à la langue et à la culture occitanes. Suffisant ? « La vie sans combat n’est pas une vie. On ne cessera pas de militer car que serait l’Aveyron sans sa langue ? », ont réagi plusieurs enseignants. Le message est passé.

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