Villefranche-de-Rouergue. Les tableaux de la collégiale sont restaurés

  • Carine Parra et Luc Tournemire apprécient le travail de la restauratrice Sandrine Cailhol.
    Carine Parra et Luc Tournemire apprécient le travail de la restauratrice Sandrine Cailhol.
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GDM

Le plan établi en 2014 est poursuivi. À raison d’une œuvre peinte par an. Elles sont classées aux monuments historiques.

Un plan d’urgence sanitaire avait été engagé par la précédente municipalité pour les huit tableaux protégés au titre des Monuments historiques de la collégiale, à la suite d’une campagne de diagnostic et d’étude de ces œuvres peintes.

Il est poursuivi par les nouveaux élus. "La collégiale est un site emblématique de Villerfranche. Il faut conserver et entretenir ce patrimoine", défend Carine Parra, conseillère municipale déléguée au tourisme, devant la dernière toile en date restaurée et qui a retrouvé sa place originale en début de semaine.

"Du très beau travail", a apprécié l’élu. Il est l’œuvre d’une restauratrice lotoise, Sandrine Cailhol.

Après Saint-Roch, Saint-Charles de Borromée, La Visitation, la spécialiste s’est penchée sur Le repas chez Simon, toile installée dans l’une des chapelles de la collégiale. C’est une toile anonyme du XVIIe siècle, classée depuis le 5 décembre 1995. Elle semble provenir du même atelier qui a produit pour le même édifice villefranchois deux autres tableaux : Le Repas d’Emmaüs et le Lavement des pieds ", présente Luc Tournemire, le responsable du patrimoine à la mairie.

"L’iconographie et la composition de ce tableau sont fortement inspirées de l’œuvre de Rubens, peinte en 1 618-20 et conservée à l’Ermitage", poursuit-il. Les travaux de restauration menés par Sandrine Cailhol ont porté sur la toile et sur le cadre. Avec d’abord le nettoyage approfondi de la couche peinte et du cadre. La restauratrice a ensuite refixé et verni la couche picturale, réalisé des mastics dans les lacunes de cette couche avec mise à niveau et structuration afin qu’ils s’intègrent à l’état de surface original. Un vrai travail d’orfèvre.

Des aides publiques

Le coût de la restauration s’est élevé à 13 780 € H.T.

Une dépense pour laquelle la commune a été subventionnée à 70 %, par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (25 %), la région Occitanie (20 %) et le département de l’Aveyron (25 %).

La prochaine restauration portera sur le tableau Saint-Antoine de Padoue. "Nous allons continuer à restaurer une toile par an" promet Carine Parra.

Le patrimoine peint de la collégiale retrouve ainsi de son éclat.

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