Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : l’hôtel de police sera situé rue Camille-Roques

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    Le futur hôtel de policese trouverarue Camille-Roques. DDM - GUY LABRO
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LABRO Guy

C’était une promesse de Jean-Sébastien Orcibal et de son équipe. La minorité municipale est opposée à ce choix.

Promesse de campagne tenue. "Ce sera même notre premier grand projet", a relevé Jean-Sébastien Orcibal en présentant au conseil municipal de lundi soir la délibération portant la création d’un poste de police. Actuellement les services de la police municipale sont hébergés au 2e étage de l’ancien hôtel de ville, place Bernard-Lhez.

Cet hôtel de police sera aménagé rue Camille-Roques, comme s’y était engagée, en cas de victoire, la liste "Osons pour Villefranche". Elle ne suit pas donc le projet de l’équipe municipale sortante de Serge Roques qui penchait pour la rue Montlauzeur. Et qui, à cet effet, avait acquis là un immeuble. Un acte dénoncé par le nouveau maire. "Le bien a été acheté deux mois avant l’élection, alors que tout le monde connaissait notre position."

Et d’assener. "Ce n’est pas là très respectueux de la démocratie. C’est même une véritable faute." Dans son viseur lundi soir Laurent Tranier, précédemment premier adjoint et aujourd’hui leader de la minorité municipale. Ce dernier a, pour sa part, reproché au maire de ne pas indiquer à la représentation communale l’emplacement précis dans la rue Camille-Roques du futur hôtel de police.

" Une question de discrétion par rapport aux négociations engagées avec plusieurs propriétaires pour l’acquisition d’immeubles", faisait valoir Jean-Sébastien Orcibal.

Françoise Mandrou Taoubi, elle, trouve que le choix fait par la majorité municipale n’est "ni plus pertinent, ni plus fonctionnel, ni moins onéreux" que celui de l’ancienneté équipe dont elle faisait également partie.

Ce choix de la rue Camille-Roques, le maire le justifie. "L’hôtel de police sera placé au cœur de la ville, au croisement du carré des gâches, sur l’axe rue Pomairols-rue Alibert, qui est aujourd’hui en déficit de commerces ou de services. C’est le bon sens."

Autre atout à ses yeux : une disponibilité rapide. "Fin 2021", estime-t-il. "Car il y a urgence à traiter les incivilités dans la bastide."

Un effet vitrine

Cet hôtel de police aura une surface de 450 m², avec des bureaux en rez-de-chaussée pour un effet vitrine et favoriser l’accès du public. Il disposera d’un garage. La gendarmerie nationale devrait aussi y assurer des permanences et recevoir des plaintes.

La délibération présentée lundi soir à l’adoption du conseil municipal (la minorité a voté contre) fait état d’une dépense de 540 000 € H.T. (265 000 € pour les acquisitions foncières et 275 000 € pour les travaux). Le plan de financement prévoit en recettes plusieurs subventions : 216 000 € de l’État (au titre de la Dotation d’équipement des territoires ruraux), 54 000 € du conseil départemental, 4 500 € du conseil régional et 132 750 € apportés par Ouest Aveyron Communauté. la part restant à charge de la commune s’élevant à 132 750 €. Elle devra aussi assurer le financement de l’acquisition de l’immeuble de la rue Montlauzeur.

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