Decazeville. Le Guidon decazevillois de retour sur les courses

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  • Mathieu Garach, 4e en partant de la gauche.
    Mathieu Garach, 4e en partant de la gauche.
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GDM

L’heure de la reprise a sonné pour les sportifs, alignés pour certains dernièrement au départ d’une course dans le Cantal.

Tous les compétiteurs du Guidon decazevillois étaient impatients d’épingler un dossard sur le maillot et de courir. Eh bien c’est fait depuis ce week-end à Lafeuillade-en-Vézie, dans le Cantal. Quelle reprise ! Il n’y avait qu’à écouter les commentaires des coureurs à la fin de la course où le mot "chantier" revenait le plus souvent. Ils étaient 85 au départ sur un circuit sélectif à souhait avec une côte de 1 km avec des passages à 10 %, à parcourir 34 fois, suivi d’une descente à la limite dangereuse.

Dès le départ le ton était donné avec des équipes de division nationale du comité Auvergne- Rhône-Alpes. Dès le 4e tour, le peloton se casse en deux. Dans le 1er on retrouve Adrien Bonnet, Sébastien Vernhes, Paul Serviéres-Bordes, Nathan Cabrol. À moitié course, les dés sont jetés, la victoire se jouera entre les grosses écuries. Paul finit 17e, Sébastien 19e malgré une crevaison, le courageux junior Mattéo martinez 52e. Au final, le compteur de Paul affichait une distance parcourue de 85 km pour un dénivelé de 1 285 mètres, à une moyenne de 32 km/h.

Mathieu Garach fait son tour du Lot

Mathieu Garach, une recrue du Guidon de cette année et bourreau de travail, enchaîne depuis le déconfinement des sorties avec des kilomètres dantesques (150 à 350 km). Il est vrai que depuis cette crise sanitaire, que ce soit chez les professionnels ou les amateurs, la tendance est de se fixer des défis en parcourant de grandes distances.

Mathieu en compagnie de 12 autres coureurs, dont son frère Nicolas et l’ex-professionnel Mathieu Perget, ont imaginé le tour du Lot au départ de Lalbenque en passant par Cajarc, Figeac, Latronquiére, Biars-sur-Cère, Souillac, Gourdon, Fumel, Montcuq, Castelnau-Montratier et retour à Lalbenque pour une virée de 350 km.

Mais ils n’ont pas fait du tourisme, ils ont parcouru la distance en 11 heures, à une moyenne de 31,8 km/h pour un dénivelé total de 3 600 m.

Au final, malgré quelques crampes, tous sont revenus enchantés de cette aventure qui restera gravée à vie. À noter l’organisation impeccable avec un véhicule à l’avant pour sécuriser la route et un autre à l’arrière pour pallier toute mésaventure.

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