Musiques : des rives de Babylone aux femmes du Nouveau Monde

  • Musicienne entre deux mondes, l’Argentine Diana Baroni.
    Musicienne entre deux mondes, l’Argentine Diana Baroni.
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CORRESPONDANT

Parce que la musique a vocation à délivrer de toutes sortes d’enfermements, cette nouvelle journée du festival, ce dimanche 2 août, s’offre comme une exhortation à la liberté et à la lumière.

Elle débutera à 17 heures, dans l’abbatiale, avec le programme Sur les rives de Babylone.

À travers les siècles et les continents, le célèbre Psaume de David n’a cessé d’inspirer compositeurs et musiciens dans l’expression de la nostalgie et la détresse inhérentes à l’expérience humaine de l’état d’exil et de captivité.

L’ensemble La Fenice, qui célèbre son 30e anniversaire à Sylvanès, s’empare de cette élégie poignante pour tracer, dans la ferveur du style baroque renaissant, un chemin céleste vers la liberté et la jubilation.

Ce programme, sous la direction de Jean Tubéry, et avec la soprano Perrine Devillers, fera entendre des textes chantés en cinq langues (français, anglais, allemand, latin et hébreu) de la période Renaissance mais aussi une œuvre contemporaine de Thierry Machuel, sur un texte écrit en arabe par le poète Mahmoud Darwich. En soirée, dès 21 heures, dans l’abbatiale, c’est un hommage poétique et musical dédié aux personnalités féminines marquantes du Nouveau Monde qui sera proposé par trois talentueux artistes.

Musicienne entre deux mondes, l’Argentine Diana Baroni mène des projets authentiques, en créant des liens entre les sonorités baroques et la tradition orale des colonies du Nouveau Monde.

De cette approche, elle invente une musique à la fois riche, émouvante et entraînante, dans laquelle les passions latines se révèlent dans toute leur beauté. Autour de la flûtiste baroque et chanteuse, on retrouve des musiciens complices, venant des horizons et traditions ancestrales, comme Rafael Guel (Mexique), sensible instrumentiste touche à tout, qui accompagne Diana de sa voix chaleureuse, et Simon Drappier, à l’arpeggione, fils illégitime d’une guitare et d’une violoncelle que l’on peut jouer à l’horizontale comme à la verticale.

Le trio interprétera un répertoire issu d’un héritage musical ancestral, depuis la colonisation des Amériques jusqu’à nos jours.

Programme et billetterie : www.sylvanes.com ou au 05 65 98 20 20.

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