Covid-19 : le marché des pays de l’Aveyron de Bercy n'aura pas lieu

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  • L’édition 2019 avait battu tous les records.
    L’édition 2019 avait battu tous les records. Archives CP
  • Le marché des pays  de l’Aveyron n’aura pas lieu
    Le marché des pays de l’Aveyron n’aura pas lieu Archives cp
  • "Le marché des pays  de l’Aveyron doit fêter à tout prix son 20e anniversaire en octobre", affirmait le coprésident Frédéric Lavernhe en juin dernier.
    "Le marché des pays de l’Aveyron doit fêter à tout prix son 20e anniversaire en octobre", affirmait le coprésident Frédéric Lavernhe en juin dernier. Archives CP
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Mathieu Roualdés

La crise sanitaire et les contraintes d’organisation ont eu raison de l’événement devant se tenir les 9, 10 et 11 octobre prochains dans la capitale.

Frédéric Lavernhe, coprésident de la Fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs, y a longtemps cru.

Il y a quelques semaines encore, il répétait à l’envi que le traditionnel marché des pays de l’Aveyron de Bercy devait avoir lieu sinon ce serait " une véritable catastrophe". Jusqu’à ce week-end où il a finalement dû se résigner à annoncer la mauvaise nouvelle aux nombreux exposants aveyronnais et fidèles partenaires de l’événement au succès toujours plus grandissant : le marché de Bercy ne soufflera pas sa 20e bougie comme prévu les 9, 10 et 11 octobre prochain le long de la Seine…

La faute au coronavirus, de nouveau en circulation "active" dans la capitale et contraignant de nombreux organisateurs d’événements à jeter l’éponge face aux contraintes sanitaires drastiques.

Car, comment faire respecter la fameuse jauge de 5 000 personnes quand Bercy attirait encore plus de 60 000 visiteurs l’an passé ? Comment également assurer à chacun de ces visiteurs leurs 4 m2 de distanciation physique en vigueur ? Comment encore trouver le bon modèle économique quand les stands d’exposants doivent être séparés de plusieurs mètres ? Pour Frédéric Lavernhe, la réponse est sans appel : "C’est impossible !".

"La mort dans l’âme"

"Avec toutes ces contraintes, l’équation ne tenait plus. Le marché est un véritable poumon économique pour la Fédération et les exposants. Cette fois, on allait tous perdre de l’argent…", expliquait-il encore, hier, avouant avoir pris cette décision "la mort dans l’âme".

Et avant même que les pouvoirs publics ne donnent une réponse favorable, ou pas, à la tenue de l’événement. "On ne peut pas se permettre d’attendre au dernier moment", rappelle-t-il, forcément déçu. Car après une édition 2019 record et saluée par la maire de Paris, Anne Hidalgo, celle de 2020 s’annonçait également sous les meilleurs auspices. Une soixantaine d’exposants aveyronnais avaient d’ailleurs déjà leur accord pour "monter" à la capitale, les partenaires de l’événement étaient toujours au rendez-vous et les invités d’honneur étaient déjà trouvés avec les Entreprises du patrimoine vivant… Mais ça, c’était avant que le coronavirus ne passe par là. Et ne repasse, encore et encore.

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