Bozouls : un été pour prendre de la hauteur

Nombreux sont ceux qui apprécient la découverte aérienne du territoire ; une façon de faire qui ne manque pas de charme et qui offre des vues exceptionnelles grâce aux différents sites naturelles ou de patrimoine qui sont à quelques minutes de vol du terrain de Bozouls.

Le canyon de la cité, le rocher de Rodelle, Estaing, le château de Calmont d’Olt, la coulée de lave de Roquelaure (Balsate), le calvaire de Gabriac, s’offrent notamment à la vue pour ce qui est des sites les plus proches. Un peu plus loin, on peut aussi voir les plateaux de l’Aubrac.

L’école de pilotage reçoit régulièrement des jeunes élèves, Sept sont actuellement en formation. Récemment, Nathan Conte, 17 ans, a obtenu son BEA (brevet d’initiation aéronautique). L’étape suivante, après environ 30 heures de vol, sera pour Nathan de recevoir le brevet de pilote ULM, avec la qualification radio. Puis viendra le vol en solitaire.

Les jeunes peuvent prétendre à l’école de pilotage dès 16 ans. "Nous transmettons la rigueur et la prise de décision de la sécurité dès le départ de la formation, précise un instructeur du club. L’évolution de l’élève pilote est basée sur son adaptation et la maîtrise de l’appareil".

Le club d’ULM, appelé GAPULM (Groupement aveyronnais des pilotes d’ultralégers motorisés), est constitué de plusieurs appareils récents (des Guépard dotés d’une puissance de 100 CV), qui répondent aux dernières conditions de sécurité, et accuse un poids de 525 kg, tout compris, avec parachute. "Grâce aux baptêmes de l’air et aux sponsors, le club reste dans une activité correcte, malgré l’interruption de voler en raison de l’épidémie" déclare Charly Bonneval président du club.

Pour les vols d’initiation-baptême ou école de pilotage : GAPULM la Devèze d’Aubignac 12340 Bozouls (sortie route d’Espalion), code base LF 1251. Contact : 06 80 26 65 31 ou 06 18 44 37 97.

Petit rappel historique : Clément Ader, originaire de la Haute-Garonne, réalisa ce premier vol d’un engin plus lourd que l’air en 1890, à bord d’un appareil appelé Chauve-Souris. Il définira son engin d’"appareil volant imitant l’oiseau naturel", ce qui deviendra, par ses initiales, le mot usuel "avion".