Émancipation des jeunes filles par le sport : "un puissant levier d'éducation", selon l'ONG Plan international

  • Lancé dans trois pays d'Afrique de l'ouest (Bénin, Guinée, Togo), le programme "Championnes" permettra d'entraîner 12 000 enfants non scolarisés. Selon des chiffres de l'UNESCO, 29% des filles au Togo ne vont pas à l'école.
    Lancé dans trois pays d'Afrique de l'ouest (Bénin, Guinée, Togo), le programme "Championnes" permettra d'entraîner 12 000 enfants non scolarisés. Selon des chiffres de l'UNESCO, 29% des filles au Togo ne vont pas à l'école. Plan International
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Relaxnews

(ETX Studio) - À l'occasion de la neuvième journée internationale pour les droits des filles, l'ONG Plan International met l'accent sur l'émancipation des jeunes filles par le sport, et plus précisément le football, à travers le programme "Championnes". Lancé au Togo, en Guinée et au Bénin, ce projet financé par l'Agence française de développement et lancé en partenariat avec la FIFA entraîne 12000 jeunes privés d'école, dont 75% de filles.

La journée du dimanche 11 octobre célébrera les filles du monde entier. Comme le rappelle l'ONG Plan International, à l'origine de cette journée de sensibilisation, 132 000 filles à travers le monde sont privées d'école alors même que l'éducation représente un puissant levier pour lutter contre les inégalités de genre, les mariages forcés et les violences faites aux filles.

L'ONG a choisi de placer cette édition 2020 sous le signe du sport et plus particulièrement du football. "Le foot est un sport mondialement populaire, qui permet de véhiculer des valeurs de respect, d'entraînement et d'estime de soi. Au-delà de ces 'compétences de vie', ce sport est généralement pratiqué dans un endroit situé à proximité d'école. Le terrain de foot est un lieu d'éducation", explique à ETX Studio Julien Beauhaire, porte-parole de Plan International.

Lancé dans trois pays d'Afrique de l'ouest (Bénin, Guinée, Togo), le programme "Championnes" permettra d'entraîner 12 000 enfants non scolarisés. Selon des chiffres de l'UNESCO, 29% des filles au Togo ne vont pas à l'école.

Le programme intègre également des garçons privés d'école ou en décrochage scolaire : "Nous considérons que rien ne peut se faire sans les garçons pour changer les mentalités : il faut qu'ils s'emparent de ce changement pour casser les stéréotypes, ce que l'on observe d'ailleurs déjà chez la jeunesse d'aujourd'hui", précise Julien Beauhaire. 

Afin de sensibiliser les citoyens français à cette action, l'ONG a également lancé le mouvement "#ElleJoueOnGagne" sur les réseaux sociaux auquel tous les internautes peuvent participer. Le principe est simple : il suffit de poster une photo de soi enfant en train de faire du sport sur le réseau social de son choix (Twitter, Instagram, Facebook, Linkedin), puis d'accompagner le post de cette légende :"Ensemble avec l'ONG @PlanFrance, célébrons le 11 octobre la Journée internationale des filles et soutenons partout dans le monde l'éducation et l'émancipation des filles par le sport. #ElleJoueOnGagne"

"À travers ce programme, nous avons voulu mettre en avant le fait que les filles qui ont subi des violences ne sont pas des victimes mais des survivantes, des combattantes. Le but de cette action est donc de perpétuer cet angle positif : quand une fille gagne, c'est toute la société qui progresse", appuie Julien Beauhaire.

De nombreuses personnalités françaises ont déjà participé au mouvement, notamment Kadidiatou Diani, joueuse de football internationale et ambassadrice de l'ONG Plan International, mais aussi l'actrice Emilie Dequenne, l'animatrice Valérie Damidot, la mannequin Ophélie Guillermand, la journaliste Estelle Denis, l'humoriste Elie Semoun... 

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