Saint-Affrique : Lise, ostéopathe pour le bien-être animal

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  • Lise Bricault intervient souventpour manipuler les chiens.Une pratique complémentaireau vétérinaire.
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  • Ostéopathe pour le bien-être animal
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    Ostéopathe pour le bien-être animal
Publié le
Centre Presse

Saint-Affricaine d’adoption, Lise Bricault pratique l’ostéopathie animalière dans le sud du département et au sein de la région toulousaine. Avec l’envie, d’ici la fin de l’année, de s’installer à Saint-Affrique.

L’ostéopathie animalière est désormais une pratique reconnue. Si son utilisation se généralise, les professionnels ne sont cependant pas encore très nombreux en Occitanie.

Lise Bricault, une Saint-Affricaine d’adoption, exerce ce métier depuis bientôt trois ans avec, pour point d’ancrage, le Sud-Aveyron et la région toulousaine. Son parcours a commencé à Saint-Affrique où elle a obtenu un bac pro, à Vaxergues, en gestion et conduite des exploitations agricoles équines. Ensuite, elle a obtenu un BTS en production animale, à Pau. C’est à l’issue de cette formation qu’elle a décidé d’intégrer la filière d’ostéopathie animalière à la cité du cheval de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Un cursus de quatre ans qui lui a permis de se former entre théorie et stages pratiques à la manipulation des animaux.

Son diplôme en poche, c’est en 2017 qu’elle a commencé sa carrière, n’hésitant pas à parcourir des milliers de kilomètres pour répondre à la demande qui s’étend désormais du Gers à Millau. Malgré la distance, la jeune ostéopathe espère "si tout va bien, s’installer à Saint-Affrique d’ici la fin de l’année".

Un lien avec les animaux

De son métier, elle en parle avec passion. Le trait dominant de sa vocation, c’est l’amour et la connaissance des animaux : "Dans ma famille, il y a toujours eu des animaux à la maison et je continue d’en avoir, détaille-t-elle. Cela me permet de mieux les comprendre et d’avoir une meilleure approche." Ce lien avec l’animal est indispensable dans son travail. "Le spectre des pathologies que je suis amenée à traiter est assez large, analyse la jeune femme. Elles sont surtout d’ordre squelettique, mais elles peuvent être également d’origine gastrique, mentale, de croissance, de mise bas…".

Elle intervient, par exemple, sur des hernies discales ou des arthroses quand les médicaments ne font plus effet, et travaille en étroite collaboration avec les vétérinaires. La thérapeute est on ne peut plus catégorique en ce qui concerne son intervention : "Je pratique une thérapie complémentaire. On ne peut pas se priver d’aller voir le vétérinaire… Je travaille beaucoup avec des chirurgiens, des cliniques vétérinaires et des éducateurs canins."

Capacité d’adaptation

Ses patients sont essentiellement des chevaux et des chiens, mais il lui arrive assez souvent de manipuler des chats. Plus rare, il lui est arrivé d’intervenir sur des vaches, une oie, des canards et des chèvres. Elle pratique aussi bien dans des milieux professionnels, comme celui des courses de chevaux, que chez les particuliers. Autant dire qu’elle doit faire preuve d’une grande capacité d’adaptation : "J’utilise des méthodes douces comme le massage qui peuvent prolonger la séance. J’ai rarement une approche mécanique. Il faut s’adapter en fonction de l’animal."

Une adaptabilité qui est la marque de fabrique de cette thérapie complémentaire.

Pourt contacter Lise Bricault, 06 83 91 30 13, par mail : lise.bricault@gmail.com ou sur le site internet : osteoanimo.fr

Une pratique ancestrale,

mais un métier récent

La manipulation à des fins thérapeutiques est ancestrale, mais il faut attendre la moitié du XIXe siècle pour que l’ostéopathie soit officialisée grâce à un médecin américain Andrew Taylor Still qui a fondé la première école d’ostéopathie en 1892.

En France, cette pratique a été officiellement reconnue en mars 2002. Bien que cette méthode soit répandue depuis des décennies pour soigner les animaux, ce n’est qu’en 2011 que la profession d’ostéopathe animalier a été reconnue par l’ordre national des vétérinaires.

L’ostéopathe animalier est soit issu d’une formation spécifique, soit un vétérinaire qui a suivi une spécialisation complémentaire. Il doit être inscrit sur le fichier du registre national d’aptitude de l’ordre des vétérinaires.

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