Football (Rodez) : la prime au cœur pour Grégory Coelho, l'avertissement pour Théo Guivarch

  • Deuxième apparition pour Grégory Coelho cette saison en L2.
    Deuxième apparition pour Grégory Coelho cette saison en L2. CPA - JLB
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A.P.

Ce samedi 12 décembre, la 15 journée de Ligue 2 envoie les relégables Ruthénois (19es) chez le dauphin du Paris FC (coup d'envoi à 19 heures). Le jeune latéral droit formé au club Coelho doit remplacer Henry suspendu. Alors que le portier Guivarch a été mis devant ses responsabilités par son coach, fragilisant au moins un peu sa position de N°1.

Grégory Coelho, la prime au cœur et au cru

 

« Bien sûr qu’il est prêt ! Il est tout le temps prêt, c’est cela que j’aime chez Greg’» Le coach Laurent Peyrelade a fait une entorse hier vendredi à son sacro-saint rituel d’avant match qui consiste à ne divulguer aucun détail de sa composition d’équipe. Il a ainsi certifié que Grégory Coelho remplacerait Valentin Henry (suspendu) sur le côté droit. Lui, le latéral de 21 ans formé au club, qui n’a passé cette saison que 90 minutes sur le terrain en L2 avant aujourd’hui ; c’était face à Troyes (0-1, 17 octobre) et dans le couloir gauche. L’occasion pour le technicien de dire tout le bien qu’il pense du joueur : « Il n’est pas parfait, mais il est de chez nous, il est d’une volonté incroyable quelle que soit sa situation. Il est à 120 % tous les jours à l’entraînement, il fait de son mieux, il est au service de son équipe… Donc, le titulaire n’étant pas là, vas-y mon bonhomme, c’est à toi ! Et c’est très bien. J’adore.On pourra lui reprocher plein de choses, mais jamais le cœur et l’esprit qu’il mettra. Et cela, c’est très important pour moi, d’autant que l’on en a besoin ! » Au Cadurcien de naissance de rendre désormais sur le terrain la confiance accordée par son coach. Et avec toute l’explosivité qui le caractérise.

 

Théo Guivarch sous pression

 

Dans le but, Laurent Peyrelade remettra-t-il en cause sa hiérarchie des gardiens à plus ou moins long terme ? Le N°1 Théo Guivarch semble bien mieux depuis quelques matches, après un début de saison plus délicat. L’ex N°2 guingampais s’étant montré décisif à plusieurs reprises. Mais son remplaçant Lionel Mpasi, un modèle du genre à 26 ans avec une “carrière” de doublure débutée au Raf en 2016 en CFA et plus quittée depuis (!), reste là au cas où. On n’en est a priori pas là. Mais le deuxième but encaissé samedi dernier face à Amiens (défaite 2-1) a été très mal digéré par le coach. « Je ne lui demande pas de marquer des buts, je lui demande de ne pas en prendre. Pour l’instant, il fait des choses bien et des choses dégueulasses, explicite l’ancien Manceau. Il lui faut un peu plus de fiabilité. Ce deuxième but, il est pour lui, je suis désolé. Et je le lui ai dit. Ce qu’il fait, ça n’existe pas ! Je n’ai pas vu encore un gardien contre nous faire ce genre de relance… Tu dois faire des gestes justes. Tout ce que qu’il a fait avant, c’est génial ; mais là, il n’est pas dans la justesse, dans l’efficacité. »
Doublure de Laborde, Basilio ou encore Desmas, Mpasi, dont on sait l’état d’esprit exemplaire, peut-il alors avoir sa chance ? « Avant, il était barré par beaucoup, beaucoup plus fort », répond un Peyrelade relancé sur le sujet : Et cette année ? « C’est un peu plus ouvert. Mais j’aime bien avoir une hiérarchie. Il n’y a pas de N°1 et N°1 bis. » Vous ne vous êtes même pas posé la question ? « Si, mais je ne réponds pas plus », consent-il avant néanmoins de préciser : « Je lui ai dit après Toulouse (à Théo Guivarch, NDLR) : il faut monter le niveau car on fait tourner les défenseurs, mais, à un moment donné, celui qui va tourner, c’est aussi celui qui est dans le but. C’est la loi du milieu, on est là pour être efficace. »

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