Rodez : sur l’Auterne, le 6e bassin d’orage est opérationnel

  • Le bassin d’orage de l’Auterne a été inauguré hier matin.
    Le bassin d’orage de l’Auterne a été inauguré hier matin. Photo J.-A. T.
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JDM

Un peu plus de 18 mois de travaux ont été nécessaires pour réaliser cet ouvrage capable de stocker jusqu’à 550 m3 d’eau usées afin d’éviter la saturation du réseau et le déversement en milieu naturel lors d’épisodes pluvieux importants.

Et de six ! En ouvrant les vannes du réseau chargé d’acheminer les effluents unitaires du bassin-versant constitué par les rues de Montcalm et Raynal, ainsi qu’une partie du boulevard du 122e-R.I. Christian Teyssèdre, président de Rodez Agglomération a inauguré, hier matin, le dernier né des bassins d’orage ruthénois. Ce bassin d’orage dit, de l’Auterne, est implanté entre le boulevard Paul-Ramadier et la voie de chemin de fer. Sa réalisation a nécessité 18 mois de travaux et un investissement de 1,1 M€ H.T. Sa capacité de stockage est de 550 m3. Comme les 5 autres bassins d’orage déjà en service sur le pourtour du piton ruthénois et au moulin de Bourran, la vocation de ce nouvel équipement est de permettre le stockage ponctuel des eaux usées, lorsque le réseau est saturé, comme en cas d’épisodes pluvieux intenses et/ou longs.

Plus de rejets en milieu naturel

Dès la fin des précipitations et le retour à la normale, il suffit ensuite à l’un des techniciens de l’opérateur gestionnaire du réseau d’appuyer sur la commande à distance des vannes de vidange pour que les effluents ainsi stockés soient acheminés vers la station d’épuration où ils seront traités. Jusqu’à la réalisation de ces équipements, lorsque la quantité d’effluents (mélange d’eaux usées et pluviales) était supérieure à la capacité maximum de traitement de la station d’épuration de Bénéchou - 2 100 m3 à l’heure - le trop-plein était directement déversé dans l’Auterne avec les conséquences néfastes sur le milieu aquatique et la faune sauvage.

Bien que des débordements d’effluents soient encore possibles, notamment lors d’épisodes pluvieux de très grande intensité (de plus en plus fréquents à cause du réchauffement climatique), ils restent néanmoins très rares, grâce donc à l’augmentation des capacités de stockages des bassins d’orage et à la bonne gestion de tous ces équipements.

Des pollutions évitées

La réalisation des premiers bassins d’orage à Rodez a été initiée dans les années 90. La capacité totale de stockage des six ouvrages est de 13 000 m3. Ils permettent chaque année de collecter 180 000 m3 d’effluents unitaires. Autant d’eau chargée en métaux lourds et hydrocarbures qui ne finit plus dans le ruisseau.

 

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