Cyclisme : le président du comité départemental de l'Aveyron " ne voit pas la saison démarrer avant mai"

  • Philippe Viguié a été élu à la tête du comité fin octobre. Philippe Viguié a été élu à la tête du comité fin octobre.
    Philippe Viguié a été élu à la tête du comité fin octobre. Reproduction Centre Presse - Reproduction Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Philippe Viguié, nouveau président du comité départemental, fait le point sur la situation actuelle de son sport.

Comment se passe votre début de mandat à la tête du comité ?

Plutôt bien jusqu’à présent. Le seul souci, avec la crise sanitaire, est que l’on doit attendre chaque semaine ce que disent les autorités pour voir comment on va gérer les choses. On a recommencé quelques entraînements, dans pratiquement tous les clubs, mais on ne peut pas les faire avec tout le monde. Je vois que dans le mien (Decazeville, NDLR), on constitue de petits groupes, ce qui engendre des frais supplémentaires étant donné qu’au lieu d’une voiture suiveuse, on doit en avoir deux, trois ou quatre.

Environ 20 % des licences en attente

Comment voyez-vous la saison à venir ?

Je ne la vois pas démarrer avant mai. Je comprends néanmoins totalement le gouvernement, qui ne peut pas prendre de risques au vu du nombre de patients dans les hôpitaux. Pour nous, ce n’est cependant pas trop pénalisant pour le moment : si les courses ne commencent pas avant mai, on peut aller tout doucement sur l’entraînement, on a le temps de se préparer. Cela étant, j’ai quelques coureurs de deuxième catégorie qui devaient s’entraîner pour de grosses courses mais ces dernières vont très probablement être annulées. Ils étaient prêts à avancer donc c’est délicat pour eux.

Partagez-vous les craintes des responsables des autres disciplines ?

Oui, dans le vélo comme dans tous les sports, ce qui va se passer est que des bénévoles qui étaient là depuis années mais se demandaient déjà à la fin de chaque saison s’ils allaient continuer ou pas vont partir. On va perdre, je pense, entre 10 et 15 % d’entre eu. Pour ce qui est des pratiquants, j’ai environ 20 % des licences en attente. Les gens me disent : "L’an dernier, il n’y a eu que trois courses, je ne vais pas repayer une licence pour courir trois fois encore". Et je ne parle pas des sponsors, ces petites entreprises qui devront faire des économies mais qui pourraient, pour certaines, disparaître.

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