Les archers de Rodez ont du mal à sortir les cibles

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  • Les dirigeants et sportifs du club doivent faire face à des baisses d’effectif.
    Les dirigeants et sportifs du club doivent faire face à des baisses d’effectif. Reproduction Centre Presse - Reproduction Centre Presse
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Centre Presse

Le tir à l’arc est un sport qui peut se pratiquer individuellement, mais il n’est pas, pour autant dispensé de suivre, comme les sports collectifs, des règles sanitaires et de distanciation.

Nous faisons partie des sports qui se pratiquent en intérieur comme en extérieur, malheureusement, malgré cette particularité, le confinement ne nous a pas épargnés. Notre salle du Trauc est fermée et malgré les gestes barrière il est impossible de s’entraîner en intérieur". Comme l’explique le président, Yannick Lavaur, le club de tir à l’arc doit également composer avec les diverses mesures sanitaires.

Aucune compétition, donc pour le club. " Nos compétitions se font avec des clubs loin de chez nous, aussi le voyage, l’hébergement, la restauration… font que cela rend impossible les rencontres, même avec toutes les précautions sur site ".

Aujourd’hui, il est possible de reprendre en extérieur ce sport uniquement pour s’entraîner. Les 55 licenciés ont accès aux blasons (cibles) par un portail hors bâtiment, avec une clé empêchant de pénétrer le pas de tir sans autorisation. Mais là encore, les gestes barrières sont draconiens. "Pour s’entraîner et entrer dans l’enceinte grillagée, il y a un planning en place sur le site. Chacun s’inscrit, de chez lui, et note les heures de présence sur le site". Les réservations ne se font que pour six personnes maximum en même temps sur le pas de tir.

Chacun son matériel

Autre mesure supplémentaire à la distanciation, au masque et au gel hydroalcoolique, le matériel n’est pas prêté. Seuls les propriétaires de matériel sont acceptés, ce qui pénalise fortement les plus jeunes et les débutants qui pour les premières années utilisent les arcs et flèches du club.

L’école de tir à l’arc très touchée

Dans ces conditions, l’école de tir à l’arc a été le plus touché puisque l’effectif est passé de 30 à 12 jeunes. C’est bien la difficulté rencontrée par le SRTir à l’Arc qui en 2019 comptait 88 licences et à la rentrée de septembre 2020, seuls 55 archers ont renouvelé la licence. "Vous savez, nous dit Yannick Lavaur, prendre une licence à 95€ tout compris sans pouvoir pratiquer, cela freine beaucoup de personnes. Je pense que si au niveau sanitaire, nous revenons à la normale, on devrait revoir quelques passionnés". Un club de plus qui perd sa dynamique mais qui se veut optimiste pour le retour à la compétition avec l’apaisement sanitaire.

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