Rodez. Florian David : "On prend goût aux victoires"

Vous avez inscrit deux buts lors de la victoire de Rodez contre Valenciennes (3-0), samedi. À titre personnel, est-ce que vous considérez que votre match est réussi ?

Un doublé en Ligue 2, pour moi c’est un match abouti. Je ne retiens pas que cela, car il y a la victoire et un collectif qui m’a aidé à marquer mes deux buts. Il y a aussi tous les efforts, par moi et par les autres, qui permettent justement d’obtenir ces statistiques.

Vous êtes revenu à Rodez en décembre après avoir quitté Chambly. Est-ce que vous vous dites que vous avez bien fait de changer de club ?

Totalement ! Je suis dans un épanouissement total, je suis heureux, cela se ressent sur le terrain. Je prends plaisir à faire les efforts pour mes équipiers, à me déplacer pour ouvrir des portes ou pour bénéficier de portes ouvertes par mes partenaires. Je me sens très bien à Rodez.

Au point de vouloir rester au-delà de cette saison ?

Oui. D’ailleurs, je suis sous contrat la saison prochaine.

Vous êtes bien parti pour vous maintenir. Est-ce que vous avez envie de viser plus haut ?

On a envie de continuer sur cette dynamique. On prend goût aux victoires, à la joie à la fin des matches. C’est ce qu’on veut jusqu’à la fin de la saison.

La victoire contre Valenciennes montre que vous êtes en pleine confiance…

Comme nous n’avons pas joué le week-end dernier, nous avions les dents qui rayaient le parquet pour le retour à la compétition. Cela s’est ressenti sur le terrain, on avait faim. Il faut continuer. C’est que du bon.

Après avoir marqué précédemment un penalty et un coup franc direct, vous avez inscrit contre Valenciennes votre premier but dans le jeu depuis votre retour à Rodez. Est-ce une étape importante pour un attaquant ?

Oui, énormément. Cela fait plaisir de marquer dans le jeu, je l’attendais. Je marque tous mes buts à Paul-Lignon, j’espère que je pourrai maintenant en mettre aussi à l’extérieur. Mais c’est déjà pas mal.

Comme expliquez-vous le fait que vous marquiez moins à l’extérieur ?

Je ne sais pas trop dire quelles en sont les raisons. En tout cas, c’est un fait (il avait marqué 8 de ses 12 buts à domicile avec Rodez, lors de la saison 2018-19, NDLR).

Dernièrement, votre partenaire Johann Obiang avait dit : "Je pense que notre groupe peut encore franchir des paliers si on arrive à se libérer". Pensez-vous la même chose que lui ?

Je le pense aussi. C’est déjà très bien ce qu’on fait. On peut aller côtoyer les sommets avec un état d’esprit comme celui-là, mais avec aussi plus de relâchement et de confiance en nous.

Depuis votre arrivée, il y a beaucoup de turn-over parmi les attaquants, entre Ugo Bonnet, Malaly Dembélé, Ayoub Ouhafsa et vous. Est-ce facile d’évoluer dans cette situation ?

Je trouve que c’est une bonne chose. Cela laisse tous les attaquants concernés, nous permet d’avoir de la fraîcheur physique et mentale. Pour l’instant, tout le monde est satisfait de cela et y trouve son compte.