Covid-19 : la situation se dégrade et devient inquiétante en Occitanie

  • La situation dans les hôpitaux de la région reste très tendue.
    La situation dans les hôpitaux de la région reste très tendue. Centre Presse - José A. Torres
Publié le , mis à jour

Le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, Pierre Ricordeau, a tiré la sonnette d’alarme lors d’une conférence de presse, ce mardi 23 mars. Pour lui, " on assiste à un redémarrage de l’épidémie " de la Covid-19, en région.

La région Occitanie reste parmi les moins touchées de l’Hexagone. Pour autant, et en particulier ces derniers jours, " l’épidémie redémarre " et la situation reste " inquiétante ", selon Pierre Ricordeau, directeur général de l’ARS (Agence régionale de santé).

D’une part, " le nombre de personnes hospitalisées reste très élevé. Il s’est stabilisé mais demeure toujours à un niveau inquiétant ", explique Pierre Ricordeau. " Des inquiétudes d’autant plus importantes que nous assistons à un redémarrage de l’épidémie, avec des taux d’incidence qui augmentent très fortement ", complète le directeur général de l’ARS Occitanie.

En ce qui concerne les taux d’incidence : " Depuis le début du mois de février nous étions dans une situation stable autour de 150. Mais, depuis quelques jours, la moyenne pour notre région est passée à 180 cas positifs sur 7 jours pour 100 000 habitants, poursuit Pierre Ricordeau. La situation est hétérogène, mais la tendance à la dégradation est générale. Une tendance qui touche toutes les tranches d’âge, même les plus âgés. "

La présence "générale" du variant britannique, plus contagieux, rend la circulation du virus plus active.

Toutefois, la situation s’est améliorée dans les Ehpad avec " une baisse importante du nombre de cas confirmés. Nous sommes à des niveaux que nous n’avions plus atteint depuis longtemps. Nous allons pouvoir envisager de desserrer certaines contraintes, concernant la vie collective, les sorties, etc. ", se félicite le directeur général de l’ARS.

La vaccination reste " la solution pour enrayer l’épidémie ". En Occitanie, 850 000 doses de vaccin ont été administrées. Et les livraisons vont s’accélérer. Un travail doit être mené dans chaque département pour gérer, " au plus juste ", cette vaccination qui doit être intensifiée. " Au mois d’avril, et de mai, de grands centres de vaccination doivent être mis en place ", assure Pierre Ricordeau.

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