Millau. Au théâtre de la Maison du peuple, les luttes convergent
Ils étaient une grosse vingtaine vendredi 9 au matin, à s’être réunis au théâtre de la Maison du peuple, occupé depuis maintenant quatre semaines. L’occasion de réaffirmer la lutte qui anime le "Collectif des non essentiels".
Car si ils réclament, depuis le début, la réouverture des lieux culturels, aujourd’hui leurs revendications sont plus larges. "Nous demandons purement et simplement le retrait de la réforme de l’assurance chômage, qui occasionnerait une baisse toujours plus drastique des allocations des plus précaires. Nous ne sommes pas, ici, que des intermittents du spectacle, mais nous sommes des intermittents de l’emploi.", affirme Benoit Sanchez-Mateo, porte-parole du Collectif des non essentiels.
Un discours soutenu par tous les syndicats et associations présents ce vendredi matin, qui fustigent, tous, " une politique libérale qui creuse les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres." Tous se disent optimistes et espèrent que le Conseil d’État "retoquera" la réforme.
Benoit Sanchez-Mateo dit "réclamer des droits liés à la personne et non pas seulement à l’emploi."
Il affirme que l’occupation continuera "tant qu’il le faudra" et appelle à un rassemblement, mercredi 14 avril, à 17 heures, devant la sous-préfecture de l’Aveyron.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?