Millau. Une nouvelle dermatologue rejoint le centre hospitalier

  • Le Dr Madonna-Py, le Dr Poujade et Séverine Artis, cadre de santé.
    Le Dr Madonna-Py, le Dr Poujade et Séverine Artis, cadre de santé.
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GUIGNARD Célian

"Une dermatologue manquait. Nous sommes ravis de l’accueillir." Sylvie Marty, directrice des deux hôpitaux sud-aveyronnais, ne cachait pas sa joie au moment de présenter le Dr Laura Poujade, fraîchement sortie de l’internat, qui intègre le centre hospitalier du Puits-de-Calès. "J’arrive comme nouvelle assistante à temps partagé, explique la praticienne. Pendant deux ans, je serai à 50-50 entre Millau et Montpellier. J’aurai des consultations et je ferai un peu de chirurgie en ambulatoire. J’accueillerai des urgences aussi. L’aspect positif est que je bénéficierai de l’expertise du CHU pour certains patients aux pathologies plus compliquées."

La jeune médecin, originaire de Luc-la-Primaube, a pris ses fonctions millavoises, mercredi 5 mai. Elle sera présente tous les mercredis, jeudis, et les vendredis une semaine sur deux. "Cela fait un an et demi que nous n’avions plus aucun dermatologue, rappelle la directrice. De plus, le Dr Poujade est formée aux dernières techniques et technologies." À ce jour, l’établissement millavois compte une dizaine de spécialités. "On est relativement complet, poursuit Sylvie Marty. Cependant un cardiologue de plus ne serait pas de refus."

Après la 3e vague de Covid-19, qui a violemment secoué Millau, un fonctionnement normal reprend à l’hôpital. Les soignants invitent d’ailleurs les personnes à revenir se faire soigner. "Nous avons des patients, avec un retard de prise en charge et des pathologies plus lourdes que d’habitude, explique Béatrice Madonna-Py, cheffe du pôle médecine. Il ne faut plus hésiter et reprendre un suivi."

Face aux demandes de consultations qui explosent, la direction annonce la création "d’une plateforme téléphonique" dédiée à la prise de rendez-vous. Doctolib, actuellement prisé pour la vaccination anti-Covid, sera opérationnel en 2021, quand le nouveau dossier patient informatisé sera opérationnel. "D’ici là, il faut toujours passer par le standard", insiste Sylvie Marty.

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