Espalion : le club de plongée veut remettre la tête sous l’eau

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  • Nicolas Liautard a posé à côté de l’emblématique statue du scaphandrier du bord du  Lot.
    Nicolas Liautard a posé à côté de l’emblématique statue du scaphandrier du bord du Lot.
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CORRESPONDANT

Cette semaine, Nicolas Liautard président du club Subaquatique Rouquayrol Denayrouze livre son sentiment en cette période compliquée pour les associations.

Sapeur-pompier professionnel, Nicolas Liautard a découvert la plongée vers l’âge de 13 ans. Une passion qu’il s’évertue à faire partager depuis 27 ans.

Présentez-nous le Club Subaquatique

Il s’agit un Club associatif d’une quarantaine de membres qui a aujourd’hui 42 ans. Son objectif est de faire de la plongée plaisir, de la faire partager au plus grand nombre. Chez nous, chacun se forme et progresse à son rythme. Durant la saison d’hiver (de janvier à avril), nous nous entraînons chaque vendredi soir à la piscine de l’hôpital d’Espalion. Durant la saison estivale (de juin à septembre), nous nous retrouvons à la piscine municipale et plongeons aussi régulièrement au lac de Castelnau-Lassouts et en mer. Nous organisons des week-ends à la mer pour profiter de la biodiversité marine. À noter aussi que le club a été le premier dans le département à pouvoir accueillir et former les personnes à mobilité réduite.

Comment vous est venue cette passion pour la plongée qui vous a conduit jusqu’à la présidence de l’association ?

Comme la plupart des plongeurs, mon intérêt pour la plongée est venu en regardant des vidéos du Commandant Cousteau et en allant visiter le remarquable musée du Scaphandre d’Espalion. J’ai commencé la plongée à l’âge de 13 ans, puis j’ai franchi les différents niveaux de plongeur avant de me tourner vers l’encadrement pour transmettre ma passion. Pendant trois saisons j’ai été cogérant d’un club de plongée en Corse du Sud. À mon retour, j’ai intégré le bureau du club, puis en 2013 j’ai été porté à sa présidence.

Comment avez-vous vécu cette période de pandémie avec ses contraintes ?

Comme beaucoup d’associations, cette période nous a beaucoup touchés. Avec aucune adhésion de jeunes et des anciens qui se sont mis en retrait pour se protéger, et n’ont pas encore renouvelé leur licence cette année : une baisse de 40 % des effectifs a été constatée.

Malgré un début de reprise avec des protocoles sanitaires stricts, aucune activité en direction du public n’a pu être réalisée. Donc pas d’entrée d’argent pour le club.

Qu’espérez-vous pour la saison qui va enfin commencer ?

J’espère d’abord une reprise normale de l’activité avec la possibilité de faire découvrir le milieu aquatique à tous (baptêmes), de pouvoir faire des sorties lac et mer avec les membres du club et de reprendre la formation pour ceux qui le souhaitent.

Enfin, mon souhait est que le Club Subaquatique Rouquayrol Denayrouze continue à perdurer dans le temps et qu’il puisse voir de nouveaux projets éclore pour retrouver une bonne dynamique.

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