Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : une résidence autonomie à l’horizon 2025 ?

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  • Deux présentations du projet ont eu lieu vendredi devant des élus et des professionnels de la santé.
    Deux présentations du projet ont eu lieu vendredi devant des élus et des professionnels de la santé.
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GDM

La commune de Monteils souhaite accueillir une résidence autonomie Marpa. Une étude d’opportunité du projet est en cours.

Plus qu’un projet communal, c’est un projet qui va toucher tout le bassin de vie autour de Monteils et donc, par la même occasion, Villefranche-de-Rouergue. Vendredi, Michel Delpech, qui portait pour l’occasion sa casquette de maire et non celle de président d’Ouest Aveyron communauté, a organisé à Interactis à Villefranche-de-Rouergue avec la Mutualité sociale agricole (MSA) deux réunions de présentation d’un projet de maison de retraite sur le territoire de sa commune, ou plutôt d’une Marpa, c’est-à-dire une résidence autonomie pour personnes non dépendantes.

"Le projet est parti d’une idée d’Yves (un autre élu de Monteils, NDLR) lors du dernier mandat, se rappelle Michel Delpech. On a constaté que pour les personnes âgées qui n’habitent pas dans le bourg-centre, il est difficile de rester à l’écart après le décès de son conjoint ou de sa conjointe. Nous avons mené une réflexion et nous avons pris la décision d’acheter un terrain au cœur du village dans le but éventuellement d’accueillir une résidence pour personnes âgées non dépendantes. C’est à partir de là que nous nous sommes rapprochés du programme Marpa et donc de la MSA."

Pour l’heure, le projet n’en est qu’au stade de l’idée. "Mais il répond à un besoin pour le bassin de vie. D’autant plus qu’on ne pourrait pas remplir cette Marpa uniquement avec des habitants de Monteils." Afin de le mettre en route, une équipe de la MSA menée par Hélène Blanchard a pour but de lancer une étude d’opportunité. "Il nous faut étudier le territoire pour savoir si le projet d’une Marpa est le mieux adapté pour Monteils", explique la chargée de projet.

Jusque-là, les premiers retours sont positifs mais le gros de cette étude n’a pas encore commencé.

L’étude d’opportunité cet été

Dès début juin, des groupes d’habitants vont être constitués pour participer au processus de l’enquête. Cet été, des entretiens et des questionnaires seront proposés à des personnes de plus de 70 ans du territoire, choisis sur les listes électorales, pour mieux cerner leurs attentes. Ce n’est qu’une fois cela fait et après un diagnostic du territoire que le projet pourra être lancé ou non. " En décembre, nous devrions avoir la réponse", complète Hélène Blanchard. Mais ce ne sera alors que le véritable début du projet. "Il faudra compter encore deux ans au moins (notamment pour les appels d’offres, etc.) avant que la première pierre ne soit posée." Au final, cette éventuelle maison pour personnes âgées non dépendantes ne devrait pas voir le jour avant 2025. C’est pourtant dès aujourd’hui que les retraités vont devoir s’exprimer sur leur attente, ou non, d’une telle initiative.

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