Saint-Affrique. Auto : quatrième rallye du Pays saint-affricain ce dimanche 22 août

"À la date où nous organisons, nous aurions certainement pu courir l’année dernière, mais nous avions décidé d’annuler longtemps à l’avance car il y avait beaucoup trop d’incertitudes. Cette année, nous avons tenu bon et dimanche, les pilotes vont pouvoir retrouver nos belles spéciales ", explique Yannick Jammes, le président du Club Saint-Affrique Racing Team.

Des spéciales qui sont au nombre de deux à parcourir deux fois chacune, une boucle le dimanche matin et une l’après-midi. Des spéciales inchangées depuis 2018 et qui conjuguent partie roulante et partie technique. Les concurrents débuteront par l’ES de Mascourbe du côté de Roquefort et de Saint-Félix-de-Sorgues avant d’enchaîner par celle des Costes/Bournac, longue de 12,5 km qui part des Costes Gozon.

Du monde attendu

Avec 123 demandes d’engagement, l’organisation se rapproche du record qui était de 136. Parmi les potentiels vainqueurs, on retrouvera le Tarnais Jordan Berfa, déjà vainqueur lors de la 3e édition en 2019 et qui tentera le doublé au volant de sa VW Polo R5. Autre prétendant sérieux à la victoire, le Figeacois Julien Marty, déjà sur le podium lors des deux premières éditions et qui espère bien hisser sa rutilante Citroën DS3 R5 sur la plus haute marche du podium cette année. Mais ils ne seront pas les seuls à briguer les places d’honneur car le Montpelliérain Alexis Frontier, qui prend le départ avec une Peugeot 208 R5, ainsi que le pilote venu des Corbières, Hugo, qui ne compte pas faire de la figuration avec sa Citroën DS3 R5. L’armada des Porsches devrait terminer placée à commencer par la 997 GT3 du Ruthénois Philippe Jean. Quant à Xavier Besson (Renault Clio F2000) et Vincent Leduc (Clio R C4), Ruthénois également, ils feront tout pour terminer au plus haut dans la hiérarchie de ce 4e rallye du Pays Saint-Affricain. Bien sûr, vu le nombre important d’engagés, la bagarre promet d’être intense à tous les niveaux pour viser une victoire de groupe ou de classe.

Du côté des conditions sanitaires, les choses sont simples. C’est pass sanitaire obligatoire pour tous, des concurrents aux spectateurs en passant par les officiels et les assistances. " Nous avons prévu un système de bracelet qui permettra aux gens qui en sont munis de se rendre sur les différents sites. Les spectateurs seront contrôlés à l’entrée des zones qui leur sont réservées et tous les autres le samedi lors des vérifications techniques et administratives. " Pour ceux qui n’auraient pas le précieux sésame, un centre de dépistage sera mis en place le samedi toute la journée.