Espalion : les écoles publiques attendent une année sereine

Il a encore fallu désinfecter, aérer, limiter les brassages des groupes, mettre en place des sens de circulation, ne pas oublier son masque…, bref coller au mieux aux recommandations pour s’adapter au protocole sanitaire. Malgré cela la rentrée s’est déroulée dans la sérénité et le plaisir aussi bien pour les enseignants heureux de retrouver leurs collègues que pour les élèves heureux de retrouver leurs copains. Une année où chacun espère surtout pouvoir oublier les contraintes sanitaires, et le retour à "la vie normale".

Trois classes à Anne-Frank

L’école maternelle publique Anne-Frank voit l’arrivée d’une nouvelle directrice, Sandrine Aubry qui succède à Françoise Bigorie qui a fait valoir ses droits à la retraite. Elle se partage les soixante élèves avec Christine Taurines et Stéphanie Pueyo chargée de l’Occitan. Trois enseignantes aidées par trois "Atsem". Une rentrée, certes "un peu compliquée par les protocoles sanitaires mais avec une équipe complètement mobilisée pour réussir une belle année scolaire avec plein de projets pédagogiques pertinents". Une école où les parents ont toujours le choix du bilinguisme français-occitan. Cette école va poursuivre son travail déjà engagé sur le développement durable (comment économiser l’énergie, l’eau ?), comment préserver la biodiversité ? Le projet reporté de grande fresque murale avec l’aide de l’artiste Jokolor sera relancé. Tout ceci en fonction de l’évolution des contraintes sanitaires.

Jean-Monnet, elle aussi bilingue

À l’élémentaire Jean-Monnet, 141 élèves ont pris le chemin de leur école avec beaucoup de plaisir pour la grande majorité après une année précédente perturbée par la pandémie. Cette école a, elle aussi, la particularité de proposer un enseignement bilingue français – occitan dans la continuité de l’école maternelle voisine.

Cette année, la directrice Mélanie Picard (CP-CE1) sera toujours secondée par Cyrille Hurel, Léa Edo (occitan), Élodie Pasturel (occitan) et par deux arrivantes Noémie Delrieu et Sylvie Roustan. À noter qu’un dispositif Ulis (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire) pour aider des élèves en situation de handicap accueille 11 élèves.

Les projets pédagogiques ne sont pas encore tous complètement définis. Ils le seront dans la prochaine quinzaine. À noter que la mairie a profité des vacances pour réaliser quelques travaux de peinture et d’entretien courant.