Espalion. Une découverte insolite des richesses de la cité

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  • Une belle vue de l’église romane de Perse.
    Une belle vue de l’église romane de Perse.
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CORRESPONDANT

Dame Hortense et Nathurine ont conduit samedi après-midi, un groupe d’une trentaine de personnes, pour une visite insolite du patrimoine de la ville.

Mandatées par l’Office de tourisme et la Communauté de communes ces deux guides, d’une autre époque, ont gagné leur retour dans le temps et ont vivement intéressé les participants avec leurs nombreuses anecdotes.

La visite débute à l’église de grès rose de Perse "petite sœur de Conques", avec son clocher peigne, son tympan, livre d’images, qui représente le jugement dernier avec ses apôtres, le monstre des enfers, les rois mages, la vierge avec un enfant sur ses genoux.

On descend ensuite vers le Lot et chemin faisant, Nathurine, qui est également herboriste, nous fait découvrir diverses plantes : la ronce et ses infusions pour les maux de gorge, la saponaire pour la lessive, la menthe pour la digestion et le mal de tête, le rameau de frêne qui fait travailler les reins,, le noyer, grand arbre nourricier…

On arrive dans la majestueuse allée du Foirail avec sa statue des bâtisseurs, la statue du joueur de quilles, un sport codifié à Espalion, le buste de Joseph Vaylet, dont les collections sont regroupées au musée qui porte son nom. On aperçoit le Vieux Palais avec ses fenêtres à meneaux, monument Renaissance de 1772, demeure des anciens gouverneurs de la ville. Après un passage par l’étroite rue des Fossés qui longeait l’ancienne ville, on est accueillis à la chapelle baroque des Pénitents datant de 1700, par Dame Doune qui nous parle des pénitents, ces laïcs choisis pour aider la population. L’occasion d’admirer de magnifiques trésors les colonnes, le rétable et la circoncision dorés à l’or fin, le gisant, la croix de procession.

Cap ensuite sur le musée du scaphandre, dont on avait aperçu une statue dans le Lot. Océane retrace l’histoire de Benoît Rouquayrol et Auguste Denayrouze, les inventeurs espalionnais en 1860 de l’appareil plongeur, qui a permis de créer plus tard le scaphandre.

Cette riche promenade se termine sur le Pont Vieux. Manon, descendue du château de Calmont, point stratégique qui domine la vallée du Lot, nous apprend que le premier pont a été construit en 780. Pour franchir le pont, il fallait s’acquitter d’un droit de péage qui revenait au seigneur de Calmont.

Une charte communale, qui date de 1266, a par la suite, exempté la ville de cette taxe.

Un tour d’horizon, au pas de charge, qui a permis de découvrir une grande partie du riche patrimoine de la cité.

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