Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : les soignants défendent leur liberté de choix

  • Des membres du collectif Liber- Tance ont mené une action hier matin sur le marché de Villefranche-de-Rouergue.
    Des membres du collectif Liber- Tance ont mené une action hier matin sur le marché de Villefranche-de-Rouergue. Photo MCB.
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Rédaction 12

Action du collectif Liber-Tance sur le marché de Villefranche ce jeudi. Ses membres demandent que leur soit accordée une liberté de choix concernant le vaccin contre la Covid-19.

Le collectif Liber-Tance, constitué fin juillet à Villefranche-de-Rouergue lorsque le gouvernement a décrété l’obligation vaccinale pour les soignants, compte aujourd’hui plus d’une centaine de membres. Il s’agit principalement de soignants, issus de l’hôpital ou du libéral, mais aussi des personnels du secteur médico-social (y compris secrétaires, agents d’entretien, etc.) qui multiplient les actions pour faire entendre leur position. Ces blouses blanches sont régulièrement sur le marché de Villefranche, comme hier, pour distribuer des tracts auprès de la population. Les membres du collectif Liber-Tance participent également à des rassemblements, tel le 15 septembre dernier le long de l’avenue de Toulouse, ou encore récemment, au rond-point de Rulhe, pour défendre leur liberté de choix.

"La piqûre ou tu crèves !"

"Nous subissons des mises à pied, des interdictions d’exercer et nos salaires sont retirés", s’insurge l’une des membres du collectif. "J’ai dû fermer mon cabinet de kinésithérapie et laisser mes patients sans soins", ajoute une autre. "Ou c’est la piqûre, où tu crèves !", martèle cet agent d’entretien hospitalier qui n’a pourtant aucun contact avec les malades mais subit aussi cette politique vaccinale comme son collègue chargé des espaces verts. Ces derniers sont à la même enseigne que les soignants. Des soignants qui ne sont pas bien. "Les gens sont en dépression. D’autres, comme ces mères célibataires, sans salaire, sont plongées dans la précarité", se révolte une autre. Selon les chiffres donnés par le directeur du centre hospitalier de La Chartreuse, 93 % du personnel soignant serait vacciné "mais ils l’ont fait pour une mauvaise raison, c’est du chantage !" dénonce un membre du collectif. Liber-Tance attire l’attention sur le fait que "les vaccins sont à un stade expérimental 3 et on observe 24 % d’effets secondaires graves selon une source ANSM. D’autre part, l’injection n’empêche pas la transmission de la Covid". Au plus fort de l’épidémie, "on demandait à des soignants positifs et asymptomatiques de travailler et là on suspend des gens non vaccinés qui n’ont pas la Covid… Mais qui raisonne correctement ?", s’indigne un médecin. "Ça a brisé quelque chose en moi, je ne réintégrerai pas mon boulot, confie cette femme, agent du service hospitalier avant de poursuivre, on accélère la chute du service public alors que l’état recherche 350 000 soignants".

Applaudis tous les soirs hier, suspendus aujourd’hui… Triste sort pour des héros devenus hors-la-loi.

Contact : facebook.com/LiberTance ou collectiflibertance@protonmail.com et cagnotte Leetchi pour soutenir financièrement "Nos héros suspendus

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 2 années Le 01/10/2021 à 09:22

Leur position est indéfendable, ces personnes n'ont rein à faire dans le service public il conviendrait de les révoquer.