Cyril Viguier : "Montrer le meilleur de l’Aveyron sur les écrans de 200 pays"

Deux cents pays, quatorze langues, 403 millions de foyers à travers les cinq continents, troisième chaîne dans le monde en matière d’audience... Ces chiffres donnent le vertige ! Ce sont ceux liés au Grand JT des territoires de TV5 monde, présenté par Cyril Viguier. Comme il l’a déjà fait voilà deux ans, l’animateur et producteur de télévision, natif de Bordeaux, va s’intéresser de très près à l’opération L’Aveyron en Seine, organisée par « Centre Presse », jeudi 7 octobre, à 19h30, à Paris, pour mettre sur orbite la 21e édition du marché de pays de la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs. Il sera ainsi avec ses équipes en immersion sur la péniche le Diamant bleu pour vivre l’événement en direct.

Quelles sont les grandes lignes de votre Grand JT des territoires ?

(Sans hésitation) C’est très simple. On conjugue le terme « proximité » à tous les temps. Ce journal permet de remonter le travail de terrain des 40 chaînes de la TNT, des services vidéo de la presse quotidienne régionale et départementale, des antennes régionales de la télévision. C’est donc le reflet de l’actualité mise en musique par 250 journalistes.

Quel est votre rôle, votre objectif ?

On est là pour faire l’effet loupe car cette matière est ensuite diffusée dans 200 pays, soit plus de 400 millions de foyers sur les cinq continents, en quatorze langues. Ce n’est pas neutre ! On peut ainsi parler d’une belle exposition. Ce qui permet aussi une sensibilisation très forte à ces problèmes de société.

Où est votre plaisir personnel ?

Les réseaux sociaux, les chaînes d’information en continu, ont sacrément modifié le paysage. On a perdu la hiérarchisation de l’information, on est dans l’audience immédiate, à n’importe quel prix, dans la compétition...  
Le grand JT des territoires fait de la résistance ! Mon plaisir est d’être au contact, dans le vrai, dans le « chaud ». Je n’aime pas être déboussolé par l’écume
de l’actualité. Ce que l’on propose au quotidien, c’est juste la réalité !

Qu’avez-vous apprécié quand vous avez découvert la première édition de L’Aveyron en Seine ?

Les valeurs relationnelles, les qualités humaines. Rien n’était artificiel ! Une péniche sur la Seine battant pavillon aveyronnais, ça a du sens. La France, ce n’est pas que Paris. J’y habite depuis trente ans mais j’aime toujours autant la couleur du ciel aquitain
et l’odeur des pins. Cette relation aux gens taille XXL, ça me parle, ça fait partie de mon ADN. Avec vous, je suis dans mon élément.

Quel reportage préparez-vous ?

On va montrer le meilleur de l’Aveyron. Cet art de vivre, cette dynamique, sont les clés de la réussite. J’ai hâte d’y être !