Decazeville : un bilan mitigé à la Strada, pour repartir sur de bonnes bases

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  • La crise sanitaire passée,  le cinéma La Strada repart  sur de bonnes bases.
    La crise sanitaire passée, le cinéma La Strada repart sur de bonnes bases.
Publié le
Daniel MONTARRY

Après la fermeture due à la crise sanitaire, le cinéma decazevillois semble remonter la pente.

L’horizon s’éclaircit au cinéma La Strada frappé de plein fouet, à l’instar des autres salles noires de l’hexagone, par une crise sanitaire d’une ampleur exceptionnelle qui a imposé 21 semaines de fermeture suivies par une réouverture estivale en jauge réduite marquée par l’absence de films à grand public. Un bilan de l’année 2020 scruté à la loupe par les élus de Decazeville communauté qui voient la période post-Covid d’un bon œil grâce à des perspectives encourageantes. En effet, grâce aux actions combinées des campagnes de vaccination massives permettant à nouveau d’accueillir de nombreux spectateurs, et la sortie de plusieurs films porteurs, la fréquentation repart de l’avant.

Habituellement comprise entre 80 000 et 100 000 spectateurs par an, la courbe de fréquentation a enregistré son plus faible historique l’an passé, avec 28 544 entrées, contre 99 555 l’an d’avant. Soit une baisse drastique de l’ordre de 71 %.

Le box-office de La Strada confirme, si besoin était, l’appétence du public pour les films familiaux, notamment ceux d’animation, les comédies françaises et autres films pour le jeune public tiennent le haut du tableau. Les cinq meilleurs résultats : Ducobu 3.0 (1 463 entrées), Sonic le film (1 399 entrées), L’appel de la forêt (1 313 entrées), 10 jours sans maman (1 172 entrées) et Le voyage du Dr Dolittle (1 058 entrées) représentent à eux seuls, parmi les 155 films projetés, près du quart du volume d’entrées.

Les films Art et essai résistent mieux. Moins exposés que les films commerciaux, les films Art et essai, comme "1917", "De Gaulle", "Antoinette dans les Cévennes" résistent mieux avec 22 % des entrées à mettre à l’actif des 83 titres diffusés.

Les efforts pour diversifier la programmation perdurent. Diversité des genres, des pays d’origine, diffusions en version originale et dispositifs d’accompagnement au jeune public ou animations en lien avec les acteurs locaux contribuent à renforcer la vocation multiculturelle du cinéma.

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