Villefranche-de-Rouergue. Villefranchois : vers moins de terrains constructibles sur le territoire ?

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  • Les différents plans en préparation devraient entériner la baisse du nombre de terrains constructibles.
    Les différents plans en préparation devraient entériner la baisse du nombre de terrains constructibles.
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IOOS Camil

L’élaboration du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) est prévue au plus tard pour 2023. Afin de commencer à borner les axes de ce PLUI, les élus communautaires d’Ouest Aveyron communauté ont eu l’occasion lors de leur dernière assemblée d’évoquer le Plan d’aménagement et de développement durable (PADD). Pendant le débat, Jean-Claude Carrié, premier adjoint au maire de Villefranche-de-Rouergue, a notamment évoqué l’une des problématiques qui pourrait voir le jour à l’avenir : la baisse du nombre de terrain constructible sur le territoire.

"Nous sommes à la rencontre entre l’histoire et l’avenir de notre territoire, a-t-il souligné. Mais l’élaboration du schéma de cohérence territoriale (SCoT) pour 2020-2037 n’a pas pris en compte qu’en 2020, il y a eu une pandémie mondiale. Certains veulent revenir sur le territoire suite à ça. Les bases des projets sont sur des bases antérieures à ce changement. Avec le PLUI pour 2023-2033, nous voulons passer de 90 habitants par an en plus à 110. Cela correspond à 1 050 logements à créer mais on divise par deux les hectares qu’on peut grappiller. Cela va donc augmenter la densité. On divise par deux les hectares consommés. Mais certaines communes vont diviser par dix les terrains qu’ils ont de constructibles sur leur territoire. Villefranche va s’approcher d’une division par dix. C’est un élément important du PADD qui n’est pas forcément visible."

Jean-Michel Bouyssié, qui présentait le PADD, est allé dans son sens sur cette problématique de la baisse à venir des espaces constructibles. "Tu as raison sur les changements depuis l’élaboration des projets. Il y a des incertitudes de toute façon sur les changements etc. La loi climat et résilience a également été votée. On est incapable de traduire dans les faits ce que cela va modifier. Il faut s’attendre au pire là-dessus. C’est pour cela qu’il faut qu’on arrête une proposition de PLUi plutôt qu’on soit contraint. Cela part sur du 0 artificialisation d’ici 2050."

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