Léa Combes : "Le bodybuilding est devenu un mode de vie"

  • Léa Combes s’est offerte une incroyable deuxième place lors de la Diamond Cup de Lusofonia au Portugal. 	@LC
    Léa Combes s’est offerte une incroyable deuxième place lors de la Diamond Cup de Lusofonia au Portugal. @LC
Publié le
Aurélien Delbouis

Native du petit village de Saint-Jean-et-Saint-Paul dans le sud du département, la jeune femme de 21 ans a décidé de se lancer corps et biens dans le culturisme, discipline qu’elle a découverte "un peu par hasard". Aujourd’hui installée en Ile-de-france, la coach ne cache plus son ambition dans ce monde un peu à part, où satisfaction rime plus que jamais avec privation. Rencontre.

Abdos, squats, tractions, cardio, gainage.. Les journées de Léa se ressemblent. Après l’échauffement "en douceur", les séances s’enchaînent : pectoraux, quadriceps, dos… Une routine et une discipline auxquelles la native du Sud-Aveyron s’astreint au quotidien. Sans faiblir.

"J’ai commencé à faire de la musculation il y a 5 ans. En priorité pour perdre du poids. Mais à force de fréquenter des athlètes et de m’intéresser à cette pratique, dont j’étais jusque-là très éloignée, j’ai fini par me lancer entièrement dans la compétition." Et bien lui en a pris. Quatrième lors des "Women’s Wellness" au Luxembourg, la jeune femme de 21 ans s’est offert, en novembre, une incroyable deuxième place lors de la Diamond Cup de Lusofonia au Portugal. Une sacrée performance pour la plus jeune concurrente du plateau qui vise déjà l’excellence.

Maximum de podiums

"Dans ce sport, pour s’offrir une première place, il faut être connue des juges ou avoir beaucoup de notoriété sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas encore mon cas, je débute dans la discipline, mais j’aspire à décrocher ma carte professionnelle dès l’année prochaine pour enchaîner un maximum de compétitions et de podiums."

Ambitieuse, la jeune femme, installée en île-de-France, se lance en parallèle dans une carrière dans le coaching sportif et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Mais dans ce monde de l’hyper-performance, la volonté seule ne suffit pas. "C’est un monde à part, un monde de privations" reconnaît d’ailleurs la culturiste. Il faut s’entraîner tous les jours. Tenir une diète stricte. Sans écart possible. Il ne pas faut pas non plus négliger le sommeil."

Pour alimenter le moteur, Léa s’impose sept repas par jour, espacés d’environ 2h30 ou 3 heures. "Je fais aussi du cardio à jeun, plus une séance de musculation le soir et encore du cardio. Ça tous les jours de la semaine" confie l’Aveyronnaise pour qui ce planning à rallonge s’est mu, au fil des mois, en un véritable mode de vie. "Quand on aime, on ne compte pas !"

Léa Combes
Léa Combes -

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?