L'ancien restaurateur d'Alrance, figure des manifestations anti pass, décède du Covid

  • Jean-François Marche a longtemps été restaurateur à Alrance.
    Jean-François Marche a longtemps été restaurateur à Alrance. DDM - DDM
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Engagé tous les samedis dans le combat face à la mise en place du pass sanitaire à Albi où il était installé depuis 2013, Jean-François Marche vient d'être emporté par le virus. Pendant près de 30 ans, il était restaurateur dans le village d'Alrance.

C'est une figure de la mobilisation anti pass à Albi qui vient de disparaître, emporté par le covid-19 après trois semaines d'hospitalisation, comme le rapportent nos confrères de La Dépêche.

Jean-François Marche, 67 ans, bien connu dans les milieux culturels tarnais (poète, chroniqueur radio, photographe), était certes originaire du Doubs, mais il a très longtemps vécu sur le Lévézou. Il avait en effet repris au début des années 80 un restaurant à Alrance, qu'il a tenu pendant près de 30 ans.

Le Chaudron, tel qu'il l'avait baptisé, a finalement été revendu à la commune en 2013 au moment de son départ pour le chef-lieu tarnais.

Il a par ailleurs été conseiller municipal d'Alrance de 1989 à 1995 sous un des mandats d'Hubert Bonnefous.

Installé dans le Tarn depuis son départ du Lévézou, Jean-François Marche y était connu comme étant  un farouche opposant aux règles sanitaires mises en place par le gouvernement, et ne manquait pas de le faire savoir, tous les samedis en manifestant. Selon nos confrères qui ont interrogé ses proches, il a été fauché en pleine santé. Il n’était pas vacciné, même s’il n’était pas opposé, par principe, à tout vaccin.

« Il était en super-santé », a expliqué son amie, engagée comme lui dans les mouvements anti pass. « On savait que ça pouvait nous arriver. Autour de nous, on a eu des copains touchés, mais ils s’en sont sortis », témoigne-t-elle dans l'édition tarnaise du journal toulousain.

« On n’était pas vacciné ; on était dans l’attentisme de voir ce que donnaient le vaccin et les soins de la maladie… Pour le vaccin, on se posait la question ; on repoussait. On misait sur l’immunité naturelle, on pensait qu’on la renforçait », explique l’Albigeoise.

Aujourd’hui rétablie,  Antonia refuse que l’on instrumentalise le décès de Jean-François. « Si la vaccination avait été obligatoire, on s’y serait soumis. Mais je ne crois pas que ça aurait été plus simple » soupire-t-elle.

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Les commentaires (9)
oleron Il y a 2 années Le 01/01/2022 à 09:29

Encore une qui pense trop..........

polbis Il y a 2 années Le 31/12/2021 à 23:07

la grippette a encore frappé !

Anonyme13114 Il y a 2 années Le 31/12/2021 à 14:55

C'était aussi un gilet jaune , sa fin est pathétique.

polbis Il y a 2 années Le 31/12/2021 à 23:03

qui le plaindra ?

polbis Il y a 2 années Le 31/12/2021 à 23:09

fin pathétique ? non fin méritée !

Hihahiha Il y a 2 années Le 01/01/2022 à 16:12

En janvier les pangolins vont tomber comme des mouches.