Covid-19 : où en est la circulation du sous-variant BA.2 détecté en France ?

Alors que le variant Omicron est majoritaire en France à 97,6 %, un de ses sous-variants nommé BA.2 fait de plus en plus parler de lui. Il serait plus contagieux et plus difficile à détecter, lui valant le surnom de "Omicron furtif".

"Il est normal d’observer chez un variant qui circule une diversification génétique au cours du temps et l’apparition de nouveaux sous-lignages", relève Santé publique France dans un rapport en date de mardi 25 janvier 2022. Ce dernier souligne qu'il y a aujourd'hui des détections de BA.2 en France, mais "à des niveaux très faibles". 

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, indiquait sur le plateau de LCI que 60 cas positifs au BA.2 avaient été repérés en France sur les 10 000 séquençages réalisés la semaine passée.

➡#Covid19 : sur le sous-variant BA2

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"Les Danois nous disent qu'on pourrait potentiellement se recontaminer avec le sous-variant BA2 après avoir contracté #Omicron (...) Actuellement, on a repéré 60 cas en France."

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— LCI (@LCI) January 25, 2022

Explosion de BA.2 au Danemark, faut-il s'inquiéter en France ?

Alors faut-il s'en inquiéter ? D'après Santé publique France, la détection du BA.2 "à des niveaux faibles" est partagée par de nombreux pays d'Europe. Mais au Danemark, le sous-variant BA.2 remplace progressivement le BA.1, une souche très répandue et plus proche d'Omicron. 

Le phénomène est suivi de près par les autorités danoises et la communauté scientifique. "Des études sont ainsi en cours pour comparer les propriétés de BA.1 et BA.2 et évaluer si le remplacement du premier sous-lignage par le second serait dû à des caractéristiques différentes, en particulier en termes de transmissibilité, d’échappement à la réponse immunitaire et de sévérité". 

Le BA.2 peut-il se faire une place de plus en plus grande France également ? "L'expérience Omicron nous a montré que 60 cas, cela peut être des milliers de cas quelques jours ou semaines plus tard", avait alerté Olivier Véran. Le ministre de la Santé a évoqué la possibilité d'être "recontaminé potentiellement au BA.2" même si on a déjà été contaminé par le variant Omicron.

Dans son rapport, Santé publique France précise que pour l'heure, d'après des analyses préliminaires, BA.1 et BA.2 n'ont montré aucune différence concernant l'impact sur les hospitalisations.